RDC : L’ARP du Général Munene se débarrasse des infiltrés et appelle le peuple congolais à la résistance jusqu’au départ de Joseph Kabila !

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - RDC. L’ARP du Général Munene se débarrasse des infiltrés et appelle le peuple congolais à la résistance jusqu’au départ de Joseph Kabila !

Le Général Major Benoît Faustin Munene. Image d'archives.

La République Démocratique du Congo est entrée dans une phase d’incertitude terrible et tous les moyens de campagne de sensibilisation sont mis en marche, par toutes les organisations opposées au glissement et au dialogue non inclusif de la Cité de l’Union Africaine sous Eden Kodjo.
Malgré les manipulations de l’opinion nationale par des nominations fantaisistes d’un premier ministre sans mandat réel de sa famille politique, le peuple rd congolais tout comme tout acteur avisé qualifié cela des manoeuvres dilatoires du pouvoir en place afin de tourner
l’attention de tous, une fois de plus focalisée sur la fin du deuxième mandat du Président Joseph Kabila, lequel prendra fin ce 19 décembre 2016 à minuit.
Pour l’Armée de Résistance Populaire (ARP), le plus grand mouvement de résistance opposé au régime actuel de Kinshasa, et chair à son initiateur et président national, le Général Benoît Faustin Munene, l’heure a sonné pour que le peuple rd congolais devienne « maître de son destin » en mettant en déroute le pouvoir d’occupation et d’imposture qui n’a su que diviser, piller, exploiter, abuser, et surtout exterminer les cadres et dignes fils et filles du pays par tous moyens du pouvoir.
Dans son plan stratégique, l’ARP devait se débarrasser d’abord de tous les infiltrés ayant assumé des fonctions en son sein depuis le mois d’avril 2016 parce que sous impulsion de certains ombres du diable de la MP, ces cadres ont agi dans le seul but de surveiller, bloquer et trahir le mouvement et son président ; voir même des cadres acquis à la bonne cause de l’ARP et très proche du Général Munene. Ils se sont employés à ouvrer pour la non visibilité médiatique, moins d’actions, moins de politique de sensibilisation en faveur de l’ARP ou de son Président national. Tous ont été radiés et congédiés de la liste des membres et cadres de l’ARP, tout en commençant par celui qui occupait de la planification de sales besognes ; tout comme le Secrétaire général et d’autres cadres qui, jadis viennent d’annoncer la constitution d’un nouveau mouvement comme nous l’avions déjà signalé.
Par ailleurs et en l’instar de toute les autres organisations politiques, sociales et professionnelles ayant fonction de sensibiliser le peuple rd congolais à la résistance, l’ARP interpelle l’opinion tant nationale qu’internationale sur le manque de respect de la Constitution par Joseph Kabila et ses lieutenants et s’oppose à un quelconque continuité de ce dernier au pouvoir jusqu’aux échéances électorales prochaines.
L’ARP fait savoir que, ni dans le passé, ni aujourd’hui, ni dans l’avenir, Joseph Kabila ne fera preuve de bonne foi afin d’organiser des élections libres, indépendantes, transparentes et crédibles ou réellement démocratiques. Fort de cette thèse, ni en 2006, moins encore 2011, le peuple rd congolais n’a vécu de bonnes élections dignes de son nom, comme dans les nations démocratiques. Autant d’irrégularités ; lesquelles ont vu la montée de la violence et du conflit post électoral dont la RDC pait encore les frais à ce jour.
Pour ne paraphraser qu’un de ses anciens Porte- parole, actuellement en opposition : « Ma conviction est que la majorité présidentielle la vôtre, oppose les communautés nationales les unes aux autres. Il oppose les Kasaiens aux Kivutiens, les Kivutiens aux Kasaiens, les Kasaiens entre eux, les Katangais entre eux, il oppose les membres de l'UDPS les uns aux autres. Il oppose les dialogueurs entre eux. La fracture est fracassante, son écho terrifiant, ses lésions irréversibles. Le Président Joseph Kabila casse la cohésion nationale pour éternellement rester au Mont Stanley sans obligation de résultat, sans obligation de respecter la constitution. Le Congo est en morceaux. Nous en sommes mortifiés. Le Président de la République ne respecte
rien, ni le peuple, ni la Nation, ni la communauté nationale, ni la communauté internationale, l'opposition, toute l'opposition ».
Cet acteur politique congolais ( Kudura Kasongo) n’a pu que confirmer les thèses de l’ARP qui a toujours le régime de Joseph Kabila « d’imposture » dans la mesure où il y a absence du leadership d’homme d’État ; exceptées les pratiques honteuses : de vol, pillage, corruption, arrestations arbitraires, enlèvements, meurtres et assassinats de paisibles manifestants ou de toute personnes qui n’adhère à la cause du régime. Le refus de convoquer le corps électoral le 19 septembre 2016, l’usage des fonds alloués pour les élections dans un compte bancaire, la fracture fracassantes en instaurant une politique de « diviser pour régner » entre les congolais… démontrent à juste titre le danger que présente ce régime qui est finissant et en conséquence, doit quitter le pouvoir au terme du deuxième mandat présidentiel de Joseph Kabila.
Pour l’ARP, le véritable dialogue aura bel et bien lieu sans implication directe de Joseph Kabila à qui nous faisons savoir que le peuple rd congolais n’attend que son départ le 19 décembre 2016, et non la désignation d’un nouveau premier ministre dont le sujet est mineur vis-à-vis de la résistance que le peuple lui oppose, tout l’exige la classe politique responsable ainsi que la communauté internationale : « le respect de la Constitution en vigueur ». Car débarrasser de tous les infiltrés à son bord, l’ARP passe en une dernière vitesse afin de bien organiser la résistance face au régime, par le biais du peuple souverain qui ne jure que la disparition de tout le régime des imposteurs du pouvoir.

Une contribution par Théodore Kinkuti