Prix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix sanglant à l'Unesco: Des gendarmes français expédient un pro-Gbagbo dans le coma

Le 15 septembre 2011 par IvoireBusiness – Le dernier cru 2011 du prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix 2011 tenu hier au siège de

l’Unesco à Paris, véritable forteresse de guerre pour la circonstance, s’est révélé particulièrement mouvementé. Les gendarmes français venus par centaines à bord d’une centaine de véhicules de commandement, n’ont eu aucune peine à expédier plusieurs centaines de manifestants pro-Gbagbo, outrés par la présence d’Alassane Ouattara dans ces lieux, dans les cordes barriolées qui inondaient les allées et venues du siège de l’organisation culturelle mondiale.
Le nommé Dadjé Pregnon a reçu tellement de coups, et même une piqûre des gendarmes français, habillés pour la circonstance en tenue de cosmonaute et de gilets pare-balles, qu’il est tombé dans le coma.
Ces mêmes gros bras ont néanmoins eu la gentillesse de le transporter à l’hôpital Georges Pompidou situé non loin de là à bord d’une ambulance immatriculée AB 574 BF.

Les forces de l’ordre qu’on attendait ordonnées et soucieuses du bon maintien de l’ordre, pour une cérémonie d’une telle envergure et dédiée à la paix, se sont révélé des forces du désordre, prêtes à casser tout ce qui sentait ou ressemblait à du pro-Gbagbo.
Non contents d’avoir attribué un lopin de terre bien loin du théâtre de la cérémonie à ces derniers, ils leur ont fait voir des vertes et des pas mûres, distribuant coups de pieds et de matraques à loisir, dans une joyeuse pagaille.
Qui d’eux ou des pro-Gbagbo a foutu le plus de pagaille à l’Unesco hier? La question n’a pas fini de mettre le bordel.
Inutile de dire que les Ouattara, Bédié, Wade, Compaoré, Christina Kirschner et autres dignitaires présents dans ces lieux de remise du prix Houphouët Boigny, n’y ont vu que du feu.
Aux dernières nouvelles, l’infortuné Pregnon Dadjé a pu retrouver ses esprits et à pu rentrer chez lui illico-presto.
Belle moisson pour ces gendarmes français en vadrouille.

Christian Vabé