Présidence de l’association du canton Yocolo: Clarisse Plégnon, la candidate du consensus

Par LepointSur.com - Présidence de l’association du canton Yocolo. Clarisse Plégnon, la candidate du consensus.

Clarisse Plégnon en compagnie de quelques membres de son équipe de campagne sur le terrain.

Déjà le 9 avril 2016 dans le département de Seine Saint-Denis en France, Plégnon Clarisse (native de Grand Nayo-Yocolo) dénonçait le manque de cohésion, de solidarité et surtout le manque d’actions au sein de la communauté du canton Yocolo, ainsi que le manque de perspective pour booster le développement de la région et enfin, le déficit d’initiative pour faire connaître la région auprès des Institutions françaises. En un mot, l’Association des ressortissants de Yocolo en France n’existe que de nom. Pour pallier cela, celle qui, au plan associatif a dirigé l’Association des filles de Yocolo de 1998 à 2003, est candidate en 2016, pour le poste de président de cette association.

« Osons le dynamisme au féminin ». Tel est le slogan de campagne de Mme Clarisse Plégnon qui s’engage désormais à veiller au dynamisme, à l’harmonie et au développement du canton Yocolo, pour son changement. La première femme à briguer le poste de la présidence de cette association née en 1979, ne veut pas aller du dos de la cuillère.

Aussi, pour le début de cette campagne qui bat son plein en France, elle envisage donner un nouveau souffle à cette association du canton Yocolo qui compte 42 villages. « Ma sœur, si tu veux le développement et la cohésion de nos populations, Clarisse Plegnon est l’image de la reconstruction et de la réconciliation entre les filles et fils de notre canton », soutient-elle pendant la campagne.

L’Association des ressortissants de Yocolo en France est une vielle organisation qui existe depuis 1979, mais méconnue des ressortissants de ce canton en Côte d’Ivoire. Depuis sa création, elle a été dirigée par des hommes, raison pour laquelle, Clarisse Plégnon était récemment en Côte d’Ivoire pour annoncer sa candidature à ses parents afin d’avoir leur onction.

Kpan Charles