Paris - Affaire « Mercedes de l’ambassade de Côte d’Ivoire»: L’état de Côte d’Ivoire veut porter plainte contre Philippe Kouhon

Par Correspondance particulière - L’état de Côte d’Ivoire veut porter plainte contre Philippe Kouhon dans l'Affaire « Mercedes de l’ambassade de Côte d’Ivoire».

Alors que nous sommes sur le point de boucler notre enquête sur les malversations opérées au sein de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, avec l’affaire « M. Bertrand Goli », c’est un coup de fil de Me Benoit, se présentant comme l’avocat de l’Etat de Côte d’ivoire qui nous réveillait tôt ce vendredi matin. « On m’a remis un article signé de vous et portant atteinte à l’honorabilité d’un certain nombre de personnalités ivoiriennes, notamment M. Goli, l’ambassadeur Gomis et le ministre Charles Diby…A la lecture, votre article n’apporte aucune démonstration de la preuve de vos accusations…Si cela continue, je serai dans l’obligation de connaître votre avocat et porter plainte auprès du parquet de Paris pour diffamation ». Bref, en clair, Me Benoit vient de nous intimer l’ordre de ne plus faire de révélation sur ses clients. Avons-nous conclu un marché depuis ce coup de fil ? L’affaire se doit désormais d’être réglé à l’amiable ? Que nenni !. Car à bien comprendre l’homme de Droit, qui prétend défendre aussi la liberté d’expression et avocat de certains journalistes, nous gagnerions à sursoir à nos écrits quand cela pourrait gêner des autorités. Au risque de nous exposer à la sentence !
Ce coup de fil devait être pris comme une menace ? A cette question, nous disons que tant qu’il existera dans l’administration publique des personnes de moralité douteuse, notre unique reflexe sera de les dénoncer, au nom de la justice. Une valeur universelle que défend nous supposons tout homme de Droit, tel Me Benoit. Point à la ligne.
Et comme l’affaire semble être mal comprise par le conseil de l’Etat de Côte d’Ivoire, nous nous proposons ici de lui rafraichir la mémoire afin qu’il trouve bien de preuve contradictoire pour nous confondre devant les juridictions françaises.
Dans nos précédentes publications nous annoncions la gestion mafieuse de S.E.M l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, Charles Prudence Gomis.
Ensemble nous allons voir comment une fois débarqué à Paris, Gomis s’est accaparé des biens publics de l’Etat de Côte d’Ivoire, donc du contribuable ivoirien. Et s’il est reconnu que nos écrits ont fini par porter un fruit avec l’indemnisation des 18 déflatés de l’ambassade de Côte d’ivoire à Paris ; Ces pères de familles qui ne pouvaient pas avoir droit à un chômage décent parce que l’ambassade de Côte d’ivoire n’aurait pas payé les charges salariales, viennent de voir leur situation régularisée. Ils peuvent désormais pointer à l’Assedic et à l’Anpe. L’on nous a même dit que la prime de la société Snedai (passeport biométrique) vient d’être partiellement payée. Autant d’avancée qui nous réconforte dans notre démarche d’interpeller l’opinion nationale et internationale sur la notion de la bonne gouvernance chère au président Alassane Ouattara qui a vu clair de mettre en place une autorité de la bonne gouvernance afin que son bilan et sa gestion ne souffre d’aucune impunité tant au plan politique qu’économique.
Mais à Me Benoit qui semble être particulièrement intéressé par la fameuse Mercedes annoncée dans notre précédente publication, nous l’informons de ce qui suit :
A la prise de fonction de l’ambassadeur Aly Coulibaly en 2011, celui-ci au nom de l’Etat de Côte d’ivoire, a puisé dans la caisse du contribuable ivoirien, la bagatelle somme de 100 000 euros (65 millions de Fcfa) pour s’octroyer une flambante Mercedes comme voiture de commandement. Et quand ce dernier quitte ses fonctions, son successeur, Charles Prudence Gomis continue de rouler dans la Mercedes en question. Quoi de plus normal ! Mais là où les choses vont coincer, c’est que Gomis arrive au mauvais moment de la vie politique française. Et si Nicolas Sarkozy peut tolérer ses amis ivoiriens, le socialiste, Hollande lui reste ferme et très attaché à la francité.
Voilà comment l’ambassadeur Gomis sera un jour interpellé au Quai d’Orsay pour concurrence déloyale. En effet, le Quai d’Orsay n’aurait pas apprécié que l’ambassadeur de Côte d’ivoire, un pays encore sous tutelle française roule dans une marque étrangère (allemande). Après les excuses de l’état de côte d’ivoire à travers Charles Gomis, ce dernier décide de remplacer la voiture allemande par une plus française. Une Citröen DS 5 est commandée et payée toujours sur le fond du contribuable ivoirien. Le problème, est que la Mercedes devenue ainsi inopportune doit être déposée au parc auto de l’ambassade. C’est là que le couple Gomis décide de racheter la Mercedes toujours avec l’argent du contribuable ivoirien, car il parait invraisemblable que même ministre, celui-ci se trouve avec son seul salaire la somme de 100 000 euros, le coût de la Mercedes. Alors, que de procéder à une vente-liquidation (vente aux enchères) de la fameuse Mercedes, seul le couple Gomis va entamer une procédure de rachat en faisant croire qu’il voudrait bien reformer le véhicule pour le compte de l’ambassade. En réalité, M. Gomis s’apprêtait à refaire les papiers de la Mercedes au nom de son épouse lorsque les autorités françaises qui suivaient le dossier ont dû refuser de lui octroyer l’acte de vente, et autres papiers administratifs, vu que la voiture était déjà immatriculée au Quai d’Orsay. Pour la France, cette voiture fait partie du patrimoine de l’Etat de Côte d’Ivoire et non d’une personne singulière. La question que nous nous posons, c’est pourquoi toutes ces soi-disant vieilles voitures qui furent remplacées depuis l’époque de Pierre Kipré n’ont jamais fait l’objet d’une vente aux enchères afin que n’importe quel ivoirien puisse s’en procurer ? Enfin, où est passée la fameuse Mercedes qui a coûté tant d’argent à l’Etat de Côte d’Ivoire ?
L’autre affaire qui préoccupe plus d’un ivoirien à Paris reste la restructuration de l’ambassade de Côte d’ivoire à Paris. Selon nos informations, Charles Gomis serait sur le point de licencier près de 150 agents pour dit-il réduire le personnel à 50 agents pour cause de déficit budgétaire. Mais en face, l’on s’étonne que le même Gomis embauche une collaboratrice du nom de Mariam Béachet avec une promesse salariale de plus de 3000 euros mensuel. Nous y reviendrons.

Philippe Kouhon
Diaspo Tv
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