Mutinerie/ Côte d'Ivoire: ouf, fin du braquage de la Nation, Par Dapa Donacien

L'armée ivoirienne vient une nouvelle fois de plus de braquer la Nation, et tenu en respect tout ce qui respire, avec pour préjudice financier, plusieurs milliards, sans doute.

Il est vrai que le Président de la République, dans son rôle, a coupé court en acceptant tout le chapelet d'exigences, sans laisser de place en l'enlisement d'une vilaine situation qui menaçait d'exploser et entraîner une fois de plus, l'assassinat crapuleux de civiles qui se compterait par milliers.

Cependant, ne convient-il pas que la Nation paie ces primes dites "ECOMOG" qu'à condition que les concernés quittent l'armée avant de passer à la caisse?

La probabilité est élevée que ces mutins se muent en affairistes, dès la perception de la cagnotte.

Voilà une équation embarrassante pour la législature qui démarre lundi 9 janvier et le nouveau Gouvernement dont la formation est attendue.

C'est vrai que les mutins ont le sentiment d'avoir obtenu un droit irréversible, à travers la Déclaration du Chef de l'Etat de ce samedi 7 janvier 2017. Soit.

Mais c'est ignorer, en Droit, les cas de vice du consentement dont la violence.

Très concrètement, le principe signifie qu'un engagement arraché par la violence à une personne par une autre, n'en est pas un. Plus précisément, même si l'accord est bel et bien signé entre les parties, les juristes ne reconnaissent pas un tel accord, car dénué du libre consentement du signataire violenté.

Il est prouvé aujourd'hui que le représentant du Gouvernement ivoirien, le Ministre Alain Donwahi et sa délégation dont Le Colonel Issiaka Ouattara (Wattao) ont été séquestrés à Bouaké par les mutins.

Par Dapa Donacien