Lutte contre la cherté de la vie / Nouveau protocole d’accord sur le riz : Le gouvernement obtient une baisse de 10% sur tous les prix

Publié le mercredi 4 avril 2012 | L'intelligent d'Abidjan - La signature d’un protocole d’accord sur le prix de vente maximum des différentes qualités de riz vendues sur le marché’’ a réuni importateurs, grossistes, détaillants, associations et fédérations de consommateurs

Dagobert Banzio.

Publié le mercredi 4 avril 2012 | L'intelligent d'Abidjan - La signature d’un protocole d’accord sur le prix de vente maximum des différentes qualités de riz vendues sur le marché’’ a réuni importateurs, grossistes, détaillants, associations et fédérations de consommateurs

ainsi que le ministre du Commerce, à son cabinet, hier mardi 3 avril 2012. Ce protocole stipule prévoit une réduction de 10% sur le prix des différentes quantités de riz. Contrairement au précédent accord qui ne concernait que le riz de grande consommation 25% brisures, appelé couramment ‘’Denikachia’’. «Vous avez jusqu’à samedi (ndlr : le 7 avril 2012) pour la mise en application de ces nouvelles dispositions, de sorte que la semaine prochaine ce soit effectif », a déclaré le ministre Dagobert Banzio. Qui a tenu à remercier tous les acteurs qui ont participé à l’aboutissement de ce protocole. Pour lui, cette signature de protocole d’accord entre dans le cadre de la lutte contre la vie chère qui a fait objet de communication gouvernementale. Le premier responsable du Commerce en Côte d’Ivoire a ajouté que des mesures d’ordre structurel sont en cours et seront annoncées au fur et à mesure en vue d’une baisse du coût de la vie. Il a en outre appelé les signataires de l’accord à se conformer à cet engagement. Dagobert Banzio compte sur la loi pour l’applicabilité du respect des prix. C’est pourquoi, il a exhorté les commerçants à afficher les prix et même à délivrer des factures normalisées, si le client en demande. Selon lui, les mesures à venir seront profitables à tout le monde. Des campagnes de sensibilisation et d’information des consommateurs sur les nouveaux prix sont en vue, selon Dagobert Banzio. Dans le cadre du protocole d’accord, le kilogramme du riz (dénikachia) part de 297 FCFA à 317 FCFA. Celui du sémi-luxe sera désormais vendu au kilogramme entre 362 FCFA et 543,11 FCFA. Quant au riz de luxe, le kilogramme se discutera entre 710 FCFA et 760 FCFA.

Franck O.

Gestion de la filière café-cacao : 7,5 milliards FCA de l`UE détournés

Publié le mercredi 4 avril 2012 | L'Inter

Chaque fois que des témoins doivent être entendus au tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, il faut s'attendre à de nouvelles révélations. Hier mardi 3 avril à la barre, un ancien cadre du Fonds de garantie des coopératives de la filière café-cacao (FGCCC) a dû lâcher le morceau. Un appui de l'Union Européenne chiffré à 7,5 milliards de francs CFA, a été détourné par les dirigeants de la filière. Le procureur de la République en charge du dossier a révélé l’existence d'un courrier de cette institution européenne qui confirme ce fait. Dans ce document, il ressort que l'UE est montée au créneau pour dénoncer la mauvaise utilisation de cette forte somme d'argent destinée à financier les coopératives agricoles. Cette institution a donc exigé des responsables du FGCCC que ce fonds soit mis en indisponibilité, c'est-à-dire qu'il soit gelé en attendant de voir un peu plus clair dans cette gestion. Autre institution à avoir réagi devant les dysfonctionnement du FGCCC, la Commission de l'UEMOA. Le niveau trop faible des activités et des produits générés qui ne permettent pas de couvrir les coûts de fonctionnement de l’établissement et mettent en cause sa viabilité ; de graves lacunes dans le suivi des recouvrements, en dépit d’un renforcement des procédures opérationnelles ; l’absence de renouvellement des administrateurs après deux ans, c'est-à-dire avant le 27 août 2003 ; le défaut de cohésion et l’insuffisance de l’information qui empêchent le Conseil d’Administration de jouer à plein son rôle ; la non-conformité du contrôle interne à la circulaire de la Commission Bancaire du 23 juin 2003 ; la valeur trop médiocre des règles comptables appliquées aux risques, sont entres autres irrégularités de gestion constatées et qui ont conduit la Commission bancaire de l'UEMOA à appliquer des sanctions à l'encontre du FGCCC.

Bertrand GUEU