Koua Justin, SGA du FPI, depuis Facobly aux Wê:« Laurent Gbagbo saura essuyer vos larmes ». « La Patrie saura vous réhabiliter »

Par IvoireBusiness - Koua Justin, SGA du FPI, depuis Facobly aux Wê « Laurent Gbagbo saura, en temps venu, essuyer vos larmes ».« La Patrie, en son nom, saura vous réhabiliter ».

Koua Justin depuis Facobly aux Wê « Laurent Gbagbo saura, en temps venu, essuyer vos larmes ».« La Patrie, en son nom, saura vous réhabiliter ».

"Peuple de Facobly, je salue votre engagement. Je salue l’intrépidité des femmes de Facobly. Je salue la détermination sans faille de Facobly au combat pour la restauration de la Côte d’Ivoire. Je suis venu vous traduire tout le respect, toute la considération, toute l’estime que le Président Laurent Gbagbo voue au peuple de Facobly. Et à l’ensemble du peuple de l’Ouest. Le peuple de l’Ouest a été méchamment massacré. Facobly comme Toulepleu, Bloléquin comme Guiglo, Duékoué comme Bangolo et Kouibly, partout dans ces localités, l’ennemi s’est livré à de pires violences. Les bandes armées du régime et l’armée française ont pillée, brulé, dépouillé (…) Ce fut une véritable boucherie. Et parfois, comme la rage du meurtre se mêle à la rage de luxure, les corps des victimes ont subi d’obscènes scènes profanatoires. Oui, à l’Ouest, le sang a coulé abondamment. Et chacun de ceux des rebelles qui avaient des armes semblaient se disputer l’honneur de concourir à ces jours de massacre. Ce fut un véritable génocide. Que de sang! Que de larmes! Que de fatigue! Que de périls, et aussi que de « ruine ! Yako à vous, brave peuple! Condoléances à vous, peuple digne! Le Président Laurent Gbagbo saura, en temps venu, essuyer vos larmes. La Patrie, en son nom, saura vous réhabiliter et rétablir votre honneur. Merci de continuer de demeurer digne malgré vos blessures morales, physiques et psychologiques. Vous guérirez! Le Président Laurent Gbagbo vous guérira! Dans cette crise que nous traversons, dans ces souffrances qui sont les vôtres, regardez au Président Laurent Gbagbo, regardez à son amour pour vous, regardez à Abou Drahamane Sangaré et le Fpi, regardez à sa force de conviction. Regardez-les et faites-leur confiance, ils sauront, en temps venu, défendre votre honneur et vous relever. A vous voir débout, peuple de l’Ouest, vous me donnez envie de rappeler à certains des nôtres le combat dans lequel nous sommes. Nous sommes dans la gueule du régime antidémocratique de l’histoire du monde. Chaque jour, il est prêt à nous broyer, si nous n’y prenons garde. Les Ivoiriens sont à la merci du régime antidémocratique de leur jeune histoire, prêt à nous déchiqueter, si nous n’y prenons garde. On enregistre, encore à ce jour sept ans après, des centaines de prisonniers politiques. Simone Gbagbo enfermée. Assoa Adou enfermé. Moïse Lida Kouassi enfermé. Samba David trimballé nuitamment et enfermé à Korhogo. Sous le règne du régime antidémocratique, la misère, la galère sont les compagnons fidèles des ivoiriens. Lui et sa cour s’enrichissent et le reste du peuple meurt de faim. Lui et sa cour s’engraissent et le reste du peuple patauge dans la pauvreté. Lui et sa cour s’accaparent de nos richesses et le reste du peuple est réduit à la mendicité. Sous le règne du régime antidémocratique, l’iniquité est érigé en système, la dégradation de l’ivoirien se poursuit, l’inégalité sociale heurte partout les esprits, une coterie de bourgeois se distribue les richesses du pays au mépris du reste du peuple. Sous le régime antidémocratique, la Côte d’Ivoire est devenue un grand corps blessé qui tâtonne dans l’obscurité et les obscurantismes, un pays tronçonné entre rebelles, envahisseurs et pilleurs au mépris des Ivoiriens. La misère fond sur le pays. Sous le règne du régime antidémocratique, le pays est bloqué. Le système éducatif est grippé. Le système sanitaire est sinistré. L’économie est cancéreuse. La Côte d’Ivoire est devenue un cadavre. Face à un tel monstre, il ne nous reste que la lutte. Il faut que nous luttions pour ne pas être livré à la mort, pour ne pas disparaître. Il faut que nous luttions pour survivre. Mais aussi, il faut que nous luttions avec nos forces, toutes nos forces, pour vaincre au plus vite le régime antidémocratique et triompher de ses massacres. Alors que la Patrie crie au secours, je vois certains, naïvement, même dans la gueule du régime antidémocratique, se livrer à des querelles de positionnement. Je les entends dire, je veux être maire, je veux être député, je veux être sénateur, je veux être président du Conseil général ou Président de la République. Je les entends pitoyablement dire, partout où ils passent, c’est mon tour, c’est mon temps. Or donc, manœuvres-tu à faire coïncider ton temps de la disparition du peuple de l’Ouest ? Te plairais-tu à être maire, député, même Président dans une Côte d’Ivoire malade et une Côte d’Ivoire sous domination et sous exploitation extérieure? Je les voir courir à la célébrité, à la vaine gloire. Je les vois lutter pour leur ventre, ignorant les cris de douleurs du peuple de l’Ouest, du peuple ivoirien. Je les vois s’agenouiller pour prostituer leur honneur en échange des faveurs du régime antidémocratique. Réfléchis cher ami et frère et pense au peuple qui souffre, qui pleure, qui se lamente de douleur et de faim, qui se meurt ! Je viens te dire aujourd’hui que ce combat que nous avons engagé et pour lequel le Président Laurent Gbagbo est en prison avec des centaines d’autres ivoiriens, y compris sa femme Simone Gbagbo, n’est pas un combat de ventre, de poste, de positionnement, de titres, de places, mais un combat d’honneur. Dans ce combat-là, le Président Laurent Gbagbo et le Fpi défendent l’Honneur, la grandeur et la gloire de la Côte d’Ivoire. Ce combat-là est un combat de libération. Un combat de dignité. Un combat de souveraineté. La Côte d’Ivoire doit définir par elle-même et pour elle-même sa politique culturelle, sociale, économique, monétaire, diplomatique, de défense et de sécurité. Elle doit parler de souveraineté à souveraineté avec la France, le Japon, la Chine, l’Amérique, la Russie et tous les autres pays du monde. Elle doit pouvoir jouir de ses propres ressources nationales, et établir les partenariats avec les pays de son choix. Oui toi, toi qui m’écoute, ce combat-là n’est point celui de la réalisation de tes ambitions. Ce combat-là n’est point celui de ton reclassement social, de ta promotion personnelle. Il est celui de la vie et de la survie de toute une nation. Alors, ressaisis-toi et rejoins le combat! Ensemble, nous allons libérer notre Patrie, prise en otage par des envahisseurs-pilleurs, Ensemble, nous allons mettre fin au régime antidémocratique et sa cour. Ensemble, nous allons battre Alassane Ouattara qui gère notre pays comme son patrimoine. Ensemble, nous allons libérer les prisonniers politiques, assurer le retour de ces nombreux ivoiriens en exil. Ensemble, nous allons redonner espoir aux Ivoiriens où qu’ils se trouvent et rebâtir une nouvelle Côte d’Ivoire, celle dont a toujours rêvé notre leader, notre guide, le Président Laurent Gbagbo. Ensemble, avec notre leader, nous allons construire la Nation, la République et la démocratie. Alors, abandonne tes ambitions et engage-toi pour qu’ensemble, nous sauvions la patrie et fassions briller à nouveau, le soleil sur la Côte d’Ivoire! Peuple de Côte d’Ivoire, peuple de l’Ouest, la patrie nous appelle, engageons-nous et secouons le joug! Je vous remercie!

Koua Justin"

Sga du Fpi chargé des relations avec les syndicats et les organisations de masse