ITALIE / FLORENCE - DIMANCHE HISTORIQUE POUR LE PRESIDENT GBAGBO: UNE EGLISE D’ITALIENS SIGNE LA PETITION POUR SA LIBERATION

Communiqué :

Le dimanche 25 septembre 2016, dans la célèbre ville touristique italienne de FLORENCE (FIRENZE), l’Eglise Evangélique des Frères (Chiesa Evangelica dei Fratelli), a décidé de mobiliser tous ses fidèles pour la signature de la Pétition internationale pour la libération du Président LAURENT GBAGBO.
A cette ultime occasion, le Comité de pilotage conduit par le Dr BOGA a assisté au culte dans cette église, avant d’être invité à donner les raisons ayant motivé la mise sur pied de la Pétition, afin de convaincre les fidèles chrétiens à signer le texte. Ainsi, le Coordonnateur de la Pétition en Italie a développé les trois arguments suivants.
1. La Pétition a été initiée pour que cessent les ingérences intéressées et méprisantes des puissances occidentales – notamment de la France – en Afrique.
Car, les Etats africains ayant obtenu leur indépendance et donc leur souveraineté, les élections ne sauraient justifier les ingérences ‘’France-Africaines’’, telles qu’on le constate actuellement au Gabon, après la Côte d’Ivoire en 2010.
2. Comme la crise postélectorale gabonaise qui oppose les deux candidats, Ali BONGO et Jean PING revendiquant chacun la victoire des urnes, celle de la Côte d’Ivoire en 2010 avait aussi opposé le Président Laurent GBAGBO à M. Alassane D. OUATTARA, presque dans les mêmes circonstances.
Et malgré sa victoire proclamée par le Conseil Constitutionnel, sur la base des tricheries et fraudes organisées par M. OUATTARA et ses rebelles dans sept (07) départements du Nord du pays, le Président GBAGBO avait appelé la Communauté internationale à venir recompter les voix, pour mettre un terme à la crise. Mais, la France de M. Nicolas SARKOZY s’y était catégoriquement opposée, arguant que le certificateur de l’ONU (leur dieu sur terre) avait déjà tranché. Dès lors, l’armée française n’avait pas hésité à larguer des bombes sur M. GBAGBO et les siens, occasionnant des milliers de morts, dans l’unique but d’installer au pouvoir leur ami du FMI.
Curieusement, aujourd’hui, la France et la quasi-totalité de la Communauté internationale demandent le recomptage des bulletins de vote de la présidentielle au Gabon.
[ DIEU ne saurait tolérer cette grave injustice faite aux Ivoiriens et au Président Laurent GBAGBO qui est aujourd’hui incarcéré à la Haye, avec son Ministre Charles Blé Goudé, pendant que son épouse et ses partisans sont torturés dans les prisons ivoiriennes. ]
3. Enfin, si l’Europe est de plus en plus envahie par des réfugiés venant des pays tels que la Libye, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la République Démocratique du Congo, le Nigeria, ou l’Irak, la Syrie, etc., la principale raison se trouve dans LES GUERRES, que certaines grandes puissances provoquent ou alimentent en armes, dans la plupart de ces pays ; dans l’unique but de protéger leurs intérêts divers : pétrole, or, diamant, matières premières…
Signer cette pétition pour réclamer la libération du Président Laurent GBAGBO, c’est donc dire non aux ingérences de l’Occident dans les politiques intérieures en Afrique ; dire non aux guerres comme solutions aux crises dans le monde ; et mettre fin a l’immigration massive en Europe, conséquence de ces guerres !
Après cet exposé sommaire, les fidèles de l’Eglise Evangélique des Frères ont tous accepté de signer la Pétition, à la fin du culte. Et la délégation du Dr BOGA a été conviée à un repas offert par l’église.
Le Comité de pilotage de la PI-PLG en Italie remercie donc le Collège des Anciens et tous les fidèles de la Chiesa Evangelica dei Fratelli de FIRENZE ; en particulier le Pasteur BOLOU Gaston, Conseiller de la FIDHOP-Italie et maître d’œuvre de cette cérémonie historique.
Le Dernier Rendez-vous-Bilan de la Pétition en ITALIE est donc fixé au samedi 22 OCTOBRE 2016, à PERUGIA, en présence d’illustres invités, et avec l’artiste ABOUT GALLIET.

Fait à Florence, ITALIE, le 25 Sept. 2016
Pour le Comité de pilotage de la PI-PLG en Italie :

Dr BOGA S. GERVAIS
Coordonnateur de la PI-PLG en Italie