FPI en exil : William Atteby vole au secours de Lida Kouassi, accusé de toute part

Publié le vendredi 27 janvier 2012 | IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DE WILLIAM ATTEBY, SECRETAIRE NATIONAL CHARGE DES DROITS DE L’HOMME DU FPI

Lida Kouassi.

Publié le vendredi 27 janvier 2012 | IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DE WILLIAM ATTEBY, SECRETAIRE NATIONAL CHARGE DES DROITS DE L’HOMME DU FPI

Le ministre d’Etat Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la Défense et de la Protection civile du président Laurent Gbagbo et Secrétaire général adjoint du Fpi, fait l’objet ces derniers temps, comme hier de 2002 à 2005, d’une infâme campagne de dénigrement et d’accusations mensongères. Cette campagne de diffamation, fomentée par ses adversaires politiques toujours encagoulés, ainsi que par les ennemis de la Côte d’Ivoire tapis dans le camp Ouattara, tente encore une fois, par des arguties mal ficelées, de le faire apparaître comme un traître à la patrie; c’est lui qui empêcherait chaque fois ses compagnons d’exil de liquider le régime Ouattara en dénonçant leurs projets aux nouvelles autorités d’Abidjan ! Le ministre d’Etat Moïse Lida Kouassi tient à rassurer les Ivoiriennes et les Ivoiriens : il n’a jamais été ni lynché par les patriotes en exil, ni mis aux arrêts par les autorités ghanéennes ; il s’agit là d’une véritable manœuvre d’intoxication politicienne, tendant à dresser contre sa personne l’opinion nationale et singulièrement les militants du Fpi. Cette manœuvre d’intoxication intervient à un moment où le régime Ouattara, affaibli et désemparé, développe une phobie quasi-quotidienne des coups d’Etat, en suspectant les personnalités du Fpi en exil, de la trempe de l’ancien ministre de la Défense, d’en être les instigateurs. Le ministre d’Etat Moïse Lida Kouassi reste persuadé que cette insidieuse campagne alimentée par ses adversaires contre sa personne, est dénuée de tout fondement et ne repose que sur leur seule volonté de nuire à la cohésion et à l’action concertée des anciens collaborateurs et compagnons de lutte de Laurent Gbagbo. Le ministre d’Etat Moïse Lida Kouassi s’astreint volontairement, pour sa part, au devoir de réserve, en s’abstenant de toute polémique vaine. Dans son silence, il n’en demeure pas moins préoccupé, au quotidien, par la quête des réponses adaptées à la grave question d’un retour rapide à la paix, à la réunification du pays et au rétablissement des libertés démocratiques en Côte d’Ivoire. Il appelle en conséquence les Ivoiriennes et les Ivoiriens à surpasser leur insoutenable douleur, tant au sujet du président Laurent Gbagbo, déporté à la Haye, que devant le sort de valeureux filles et fils du pays encore embastillés. Il s’incline, avec tristesse et compassion, devant la récente perte cruelle de son compagnon de lutte, le ministre d’Etat Bohoun Bouabré ainsi que devant la mémoire de tous ceux qui, dans cette crise, sont morts pour la patrie. Il nous faut demeurer ensemble, avec courage, avec dignité, dans la certitude qu’un jour nouveau se lèvera bientôt sur la Côte d’Ivoire, cette «terre d’espérance», qui a toujours su rassembler ses enfants autour de leurs désirs de progrès partagé et de leurs rêves d’avenir.
Dieu bénisse notre chère patrie, la Côte d’Ivoire.
Pour le ministre d’Etat,
P.o. Atéby D. Williams
Secrétaire général de lacoordination des exilés ivoiriens.
Ex-député à l’Assembléenationale
Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme du Fpi