CPI/ Un gros financier de la Cour pénale en difficulté: Une pétition appelle à expulser Soros des États-Unis

Par Ivoirebusiness - CPI. Un gros financier de la Cour pénale en difficulté. Une pétition appelle à expulser Soros des États-Unis.

La descente aux enfers semble ininterrompue pour les ennemis du Président Laurent Gbagbo. Dernier en date, le milliardaire américain George Soros.
Ce gros financier de la Cour pénale internationale, ami du Président ivoirien Alassane Ouattara, est visé par une pétition qui appelle à le déchoir de sa nationalité américaine et à l’expulser des Etats Unis.
En effet, selon le journal russe en ligne Sputniknews.com, des milliers d'Américains ont signé une pétition appelant Donald Trump à priver de citoyenneté et à expulser du pays le milliardaire George Soros, qui, selon les signataires, cherche à cliver la société américaine.

Et toujours selon notre confrère, 9 000 personnes ont signé sur le site Change.org une pétition appelant le président américain Donald Trump à priver de citoyenneté le milliardaire américain George Soros, qui a déboursé des sommes importantes pour soutenir les protestataires anti-Trump à travers les États-Unis, selon de nombreuses fuites dans les médias.

« Président Trump, nous vous demandons d'expulser George Soros des États-Unis. Nous vous demandons d'interdire à George Soros et à tous les membres de sa famille de mener des affaires aux États-Unis et d'investir dans les fonds de politiciens corrompus », annonce le texte de la pétition.

Selon l'auteur de la pétition, Vanessa Feltner, George Soros, qui a également sponsorisé le Maïdan ukrainien et fourni une «assistance logistique» à Hillary Clinton, cherche désormais à semer la division au sein de la société américaine.

« Il a financé des émeutes où ont été blessés et tués des innocents, et leurs maisons ont été détruites. Nous avons vu qu'il avait sponsorisé des émeutes en Europe, et maintenant il menace l'Amérique. Soros est un monstre sans cœur qui veut détruire le monde entier et nous soumettre à ses conditions », a déclaré Vanessa Feltner à RT.

Et d'ajouter: « Soros avoue lui-même que la plus grande réussite à ses yeux est de détruire l'Amérique. Il est si riche qu'il peut corrompre les autorités et faire tout ce qu'il veut avec nous », s'indigne Vanessa Feltner, se référant à une citation tirée du livre de George Soros, « L'ère des erreurs », où le milliardaire écrit que « les États-Unis représentent le principal obstacle pour un ordre mondial stable et juste ».

Vanessa Feltner a promis de transmettre la demande à Donald Trump en personne dès que la pétition aurait recueilli plus de 10 000 signatures.

« Je transmettrai la pétition à Donald Trump, et puis j'en créerai une autre sur le site de la Maison Blanche. Nous sommes déterminés à arrêter Soros et à nous débarrasser des hommes politiques corrompus. Vidons le marais et jetons-les en prison », martèle l'auteur de la pétition.

Décrit par Wikileaks comme « l'architecte de chaque révolution et coup d'État des 25 dernières années », George Soros a accordé un soutien au coup d'Etat en Ukraine, selon des documents de la fondation Soros destinés à usage interne récemment tombés entre les mains de hackers.

George Soros a dépensé des millions pour sponsoriser Hillary Clinton. Il a également perdu au moins un milliard de dollars dans le sillage de l'élection surprise du candidat républicain.

George Soros, Chairman of Soros Fund Management, listens during a seminar titled Charting A New Growth Path for the Euro Zone at the annual International Monetary Fund and World Bank meetings September 24, 2011 in Washington, DC.

De nombreuses organisations qui comptent parmi leurs sponsors George Soros fournissent de l'«assistance logistique» aux protestataires anti-Trump à travers les États-Unis.

Au moins 56 organisations ayant pris part à la « Marche des femmes » étaient en partie financées par le célèbre milliardaire. Il s'agit, entre autres, de Planned Parenthood et du Conseil national de défense des ressources, structures connues pour leur opposition intransigeante envers le nouveau président des États-Unis Donald Trump, ou de MoveOn.org, organisation « farouchement pro-Clinton », et le National Action Network, salué par l'ex-locataire de la Maison Blanche Barack Obama.

Oumou Djeneba
Correspondante permanente aux Etats Unis