CPI/ Joël N'guessan avoue enfin: "Je ne serais peut-être pas en vie sans l’intervention de Mme Gbagbo"

Par Alerte Info - Joël N'guessan avoue enfin “Je ne serais peut-être pas en vie” sans l’intervention de Mme Gbagbo".

Joël N'guessan le 01 juillet 2016 à la CPI.

Par Liliane Bridji

Joel N’Guessan, porte-parole du parti du président ivoirien Alassane Ouattara, a déclaré jeudi qu’il ne “serait peut-être pas en vie” sans l’intervention de Stéphane Kipré et de l’ancienne première dame, Simone Gbagbo, au quatrième jour de son témoignage au procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI).

“Je l’ai à maintes fois dit et répété que sans eux, je ne serais peut-être pas en vie”, a répondu Joel N’guessan à la question de Me Jean-Serge Gbougnon (avocat de Blé Goudé): “Votre neveu Stéphane Kipré et Mme Gbagbo vous ont-ils sauvé la vie?” lors de la crise postélectorale.

M. N’Guessan a admis à la barre que lorsque Stéphane Kipré l’a conduit le 08 avril 2011 à la résidence présidentielle de Cocody (Est d’Abidjan) de l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo c’était pour le “sauver.

Ce jour, a raconté le porte-parole du Rassemblement des républicains (Rdr, parti au pouvoir) quatre de ses gardes de corps ont été tués en sa présence par l’ancien garde de corps de Mme Gbagbo, Anselme Séka (condamné en 2015 à 20 ans de prison) avant que Stéphane Kipré, gendre du couple Gbagbo ne vienne le secourir.

Joel N’Guessan a accusé M. Séka d’avoir tué ses gardes de corps le 8 avril en pleine crise postélectorale après que ceux-ci lui ont dit qu’il était “le porte-parole” du parti de M. Ouattara.

Ces accusations ont été rejetées par l’ex-première dame Simone Gbagbo à son procès à Abidjan, expliquant que le Commandant Séka a plutôt volé “au secours de Joël N’Guessan” qui était “aux prises avec des assaillants”.

A la barre depuis lundi, M. N’Guessan est à son quatrième jour de témoignage à la CPI au procès de M. Gbagbo et Blé Goudé, ancien leader des “jeunes patriotes”.

LIB

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