Côte d'Ivoire: Quand la BAD pioche dans le vrai ! Par Dapa Donacien

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Côte d'Ivoire. Quand la BAD pioche dans le vrai ! Par Dapa Donacien.

Une vue des journalistes invités par la BAD, ici à l’hôtel Tiama, à Abidjan.

La BAD, convaincue de la qualité des articles de l'INFO DU ZANZAN, l'invite à la table des grands. Bravo. c'est maintenant que le travail commence ! Le maintien dans la ligue des grands. Aucune complaisance n'est permise. Toutes nos contributions inconditionnelles à ce groupe. Il suffit par exemple d'avoir l'écho et l'orientation des débats entre les membres du Conseil Régional du Gontougo lors de sa toute récente séance publique du 6 aout 2016, pour savoir que Info du zanzan ne prêche pas dans le désert. Nous savons de quoi nous parlons." Tout le monde paye ses impôts. Donc on doit mettre tout le monde en compétition". Rassurez-vous. Même si cette phrase porte la marque de Dapa Donacien, ici, elle est sortie de la bouche du Président du Conseil Régional du Gontougo. On dit merci à qui ? Notre pari n'est pas loin d'être gagné.Traquer la mauvaise gouvernance et la débusquer de ses différents retranchements. Merci au Conseil Régional du Gontougo de nous avoir compris.

DES JOURNALISTES IVOIRIENS A "L'ECOLE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT"

Une dizaine de journalistes de différentes Rédactions, dont infoduzanzan.com, ont été invités par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pour un séminaire. Durant 2 jours (28 et 29 juin), ils ont été formés sur « comment communiquer sur le développement ? ». L’atelier a été ponctué par diverses communications d’experts de la Banque. Emanuele Santi, conseiller au Département de la stratégie et des politiques opérationnelles, a présenté les nouvelles priorités de la BAD. Idem pour le chef des Opérations dans la région Afrique de l’Ouest. Samba Kamara a axé son intervention sur la stratégie et les projets de l’institution financière dans cette partie du continent. Les montants se chiffrent en milliards d’unités de compte (UC). Des sommes englouties dans de grands projets régionaux : aménagement de plus de 620 km sur le corridor Dakar-Abidjan-Accra-Lomé-Cotonou-Lagos ; bitumage de plus de 410 km du corridor Lomé-Ouagadougou ; construction d’une ligne électrique de 1.360 km pour interconnecter la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée (CLSG),… S’agissant spécifiquement de la Côte d’Ivoire, l’enveloppe de la BAD pour les 17 projets en cours d’exécution s’élève à plus de 448 millions UC (560 millions d’Euros). « Le portefeuille est relativement jeune, avec un âge moyen de 2,3 ans », confesse Sidi Hassan Drissi, chef des Programmes pays. En cumulant les opérations de la banque panafricaine en Côte d’Ivoire, le montant des investissements s’élève à 2,5 milliards d’Euros. Somme repartie dans divers projets du secteur public et privé. Entre autres : le programme d’appui à la cohésion sociale (30 millions UC), le projet de gestion intégré du bassin de Gourou (23 millions UC), le projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (21 millions UC), le projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (10 millions UC), l’extension de la centrale électrique AZITO (28,5 millions UC), et CIPREL (40 millions UC).

Ces efforts de la BAD au développement de l’Afrique, pas toujours connus du grand nombre d’Africains. Problème dont Janvier Kpourou Litsé a pris la mesure. « Tout projet de développement, toute action de sensibilisation et toutes les transformations enregistrées dans l’évolution des sociétés africaines sont vaines en l’absence d’une bonne communication », affirme le vice-président en charge des Programmes pays régionaux et politiques. Ajoutant que « la responsabilité des différents partenaires dans la mise en œuvre des programmes de développement doit être mise en exergue et connue du public ». Il a dégagé le rôle des médias, qui est de « suivre et de s’assurer la concrétisation des engagements des partenaires au développement. Des articles bien ciblés sur les questions de développement peuvent y contribuer ».

Les journalistes ont eu le privilège de suivre un cours en communication comparée des institutions (communication appliquée, bonnes pratiques entre communicants et journalistes). Formation dispensée par Cyrille Benoist (Consultant-formateur) et Olivia Ndong Obiang. La Chargée de communication principale de la BAD, relations avec les médias, a dit les « qualités pour être bon journaliste ». Confiance, objectivité, indépendance, exactitude, impartialité, neutralité, curiosité, recherche de l’information doivent se retrouver en l’individu qui souhaite être homme de presse de qualité. Elle a ensuite donné des pistes pour rendre son article attrayant, des astuces pour trouver des sujets à traiter, les améliorer,…

OSSÈNE OUATTARA

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Une contribution de K. DAPA Donacien

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