Côte d'Ivoire: Le Conseil Coton et Anacarde vers la construction "d'éléphants blancs ? "

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Le Conseil Coton et Anacarde vers la construction "d'éléphants blancs ? ".

L'autorité de régulation de l'anacarde ( Conseil du Coton et de l'Anacarde) persiste dans la construction "d'éléphants blancs" dans les régions traditionnellement dominées par le coton.

Les usines d'anacarde concentrée dans les régions cotonnières sont en faillite faute approvisionnement en produits, tandis que les principales zones productrices (ZANZAN) en quantité et en qualité sont en manquent d'usines de transformation!

Au lieu de tirer les leçons, et changer conséquemment de stratégie en réorientant carrément les investissements de création d'usines prioritairement proche des zones de production, c'est-à-dire à proximité des champs (dans le département de Bondoukou essentiellement, Laoudiba, Pétèye-Brogodon...), le Conseil du Coton et de l'Anacarde, oriente, une fois encore, l'Etat vers de fausses solutions, consistant à placer les usines en faillite sous perfusion, avec la bagatelle somme de 4 MILLIARDS F.CFA, ponctionnée sur les prélèvements opérés sur les productions des planteurs d'anacarde que nous sommes. Nous aurons pu nous taire, si nous même nous n'étions pas planteur d'anacarde.

C'est le paradoxe à lire ABSOLUMENT dans L'AGRICULTURE Hebdo paru depuis jeudi.

Pendant qu'il est encore temps, nous attirons l'attention des décideurs de la filière, sur ce mauvais choix. Il n'ya pas d'alternative mieux que implantation des usines à proximité des champs, c'est-à-dire sur les lieux d'approvisionnement. Une manière d'éliminer les frais de transport et tous les faux frais.

Les 4 Milliards pourraient créer de petites unités viables de transformation dans les villages de production.

L'Etat aura beau soutenir, annuellement, des usines construites hors leur cadre naturel, ce sera peine perdue.

Ce serait comme si l'Etat construisait et subventionnait, à coup de milliards, des usines de transformation du coton à Gagnoa. Dans pareille hypothèse, le résultat se devine aisément...

C'est le paradoxe à lire ABSOLUMENT dans L'AGRICULTURE Hebdo paru depuis jeudi.

Par Dapa Donacien

dapadonacien@yahoo.fr