Côte d'Ivoire: Alain Toussaint affiche sa volonté de rentrer en Côte d’Ivoire

Par Fraternité matin - Côte d'Ivoire. Alain Toussaint affiche sa volonté de rentrer en Côte d’Ivoire.

Alain Toussaint.

Alain Toussaint, ex-conseiller en communication de Laurent Gbagbo, en France depuis 2011, envisage de rentrer en Côte d’Ivoire. Et il ne s’en cache pas ! «J’ai confirmé ma volonté de rentrer en Côte d’Ivoire, après six années d’absence, afin de participer pleinement et activement à la vie politique nationale en vue de l’élection présidentielle de 2020», a-t-il indiqué ce samedi 22 avril 2017, à la suite d’une rencontre, la veille, avec Pr. Franklin Nyamsi, conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

Dans un communiqué de presse qu’il a rendu public, à la suite de cette rencontre, l’ex-conseiller de l’ex-Chef d’Etat souligne par ailleurs qu’il a échangé avec M. Franklin sur trois autres points majeurs portant sur «la situation politique intérieure» de la Côte d’Ivoire. «J’ai indiqué que la réconciliation devrait concrètement passer par la libération des prisonniers de la crise post électorale», indique-t-il. Puis, ajoute que, dans la foulée, il a transmis une liste de «212 personnes encore en détention».

En outre, face au conseiller du président du Parlement ivoirien, Alain Toussaint dit avoir insisté sur le fait que «la volonté de réconciliation pourrait bien aussi se concrétiser par une initiative politique des députés», au sein de l’Assemblée nationale. Par exemple, «celle-ci prendrait la forme d’une loi d’amnistie au profit des prisonniers de la crise post-électorale», précise-t-il.

Enfin, il affirme sa «disponibilité» à s’associer «à toute action politique inclusive susceptible d'œuvrer sincèrement à la cohésion sociale et l’unité nationale». Pour ce proche de l’ex-président ivoirien, c’est le «seul gage d’une paix durable» en Côte d’Ivoire. «Dans cette optique, j’ai confié ne trouver aucun inconvénient à rencontrer M. Guillaume Kigbafori Soro, président de l’Assemblée nationale», conclue-t-il.

Marcel Appena
marcel.appena@fratmat.info