CÔTE D’IVOIRE: LE PRIX DE LA LUTTE, Par Sylvain de Bogou

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - CÔTE D’IVOIRE, LE PRIX DE LA LUTTE, Par Sylvain de Bogou.

Sylvain de Bogou.

Au nom de la liberté, des hommes, des femmes et des enfants font de gros sacrifices qui ne sont pas toujours compris ou bien appréciés du peuple qui souvent, vit dans les illusions des promesses de leurs futurs oppresseurs. Ces cas font légion tout au long de l’histoire de l’humanité. En Côte d’Ivoire, le cas de notre étude, des Ivoiriens ont vendu leurs terres, leurs voisins, leurs collègues et parfois leurs parents à Alassane Dramane Ouattara, “le faiseurs d’argent” sur la base de promesses fallacieuses. On se souvient par exemple des “cinq universités par an” promises par Alassane Dramane Ouattara de Sindou (Haute Volta).
Après son premier mandat, le fils de Sindou se rend compte qu’il n’est toujours pas accepté par les Ivoiriens comme leur guide. Son second mandat obtenu par dérivation et par rattrapage ne semble pas être une bonne occasion pour s’imposer à la conscience des Ivoiriens. Comme quoi, l’amour n’est pas une question de brutalité et d’appauvrissement de son adversaire.
Dans cette lutte, certaines personnes, soit par leur plume, soit par l’art ou encore par les marches et les conférences, continuent de crier leur indignation face à l’injustice criarde qui frappe la majorité des Ivoiriens réfusant la soumission. Au-delà du Président Laurent Gbagbo, le ministre Charles Blé Goudé et tous les autres prisonniers puis réfugiés, nous avons parlé des hommes d’art à travers le musicien Gadji Celi St-Joseph dans une lettre intitulée: “Lettre à un défenseur des droits de l’homme: Gadji St-Joseph” (ivoirebuseness.net du 01 fevrier 2016). Nous lui avons demandé de ne pas venir faire la St Valentin à Londres parce que ladite cérémonie était aux mains du RDR qui la parrainent et des Affidés qui lui cédaient leur local. Cela a été fait pour que celui-ci garde son image saine et sauve au moment ou des gens comme John Yalet et Luckson Padeaud ont perdu tout honneur. Mais, que ne nous a-t-elle pas coûté? Des injures gratuites, des difamations qui pourraient à tout moment conduire leurs auteurs devant les juges pour s’expliquer (nous observons avant d’agir). Suite à tout cela, des spécialistes du banditisme des réseaux sociaux ont monté une video dans laquelle notre tête a été prêtée à une autre personne nue pour faire croire que nous étions en train de nous masturber. Le tout après une discussion avec des anarqueurs et/ou des politicards véreux qui disaient être en mission pour le compte de leurs amis à Londres qui leur demandent de nous “détruire politiquement”. Une somme de $3000 nous a été demandée dans la nuit du 03 au 04 février et c’est devant notre réfus de tomber sous le chantage que la fabrication magique de ces vampires (sans doute Affidés, anarqueurs et Dramaniens confondus), a accouché d’une video porno taillée sur mesure peut-être pour nous intimider dans la lutte que nous menons depuis des ans pour la liberté de notre pays. Le chantage dont nous parlons n’est pas un cas isolé. Des dizaines de membres du vrai FPI (celui que L. Gbagbo conduit) sont victimes de cette pratique ici au Royaume Uni. Dans notre cas, les malfrats ont même laissé leur contact (+ 229 9855 1771). En plus, voici une autre menace reçue sur notre téléphone. Elle a été remise à la police britannique qui nous a fait savoir que l’auteur a fait usage d’une puce jettable. Lisez avec nous: “Monsieur De Bogou, homme dur du FPI. Tu attaques même Affi alors que tu es toujours chez la soeur de celui-ci et son époux ... Tu es mort. On sait où t’avoir. Batard. Demande à Johnny Patcheco”, (samedi 16 janvier 2016). Les trois points de suspension mis après le mot époux sont volontaires pour ne pas exposer la famille concernée à la vindicative Populaire.
Pour terminer, aux poltrons qui ne connaissent que l’usage du faux, du mensonge et de la force sauvage, nous disons que tant que nous aurons encore du souffle dans nos poumons, la lutte continuera. Les Affidés, les anarqueurs et les Dramaniens seront pourchassés dans leur dernière retraite pour faire face à la justice de notre histoire.

Une contribution de Sylvain De Bogou