Côte d'Ivoire: Le CODESCI apporte son soutien et ses encouragements à Stéphane KIPRE et à DAMANA Pickas

Par IvoireBusiness - Le CODESCI apporte son soutien et ses encouragements au président de L’UNG, Stéphane KIPRE et au vice-président du FPI, DAMANA Pickas.

Christine Zekou, secrétaire générale du CODESCI.

Déclaration du CODESCI sur les conclusions du conseil national de sécurité du jeudi 7 septembre 2017

1- Suit à l’insécurité qui sévit dangereusement en Côte d’Ivoire ; le chef de l’Etat Alassane Ouattara a enfin jugé utile de convoquer un conseil national de sécurité.

2- De ce conseil, il ressort que le pouvoir connait déjà les responsables de l’insécurité institutionnalisée en Côte d’Ivoire et cite entre autres : DAMANA Pickass ; Stéphane KIPRE; LOBOGNON Henri ; Lieutenant PEHE Emmanuel.

3- Comme par enchantement, toutes les personnalités cités sont peu ou prou proche du président Laurent GBAGBO, actuellement pris en otage par les forces néocoloniales pour faire main basse sur les richesses de ce pays ;

4- De telles conclusions inspirent du CODESCI : dégout, révolte et rengagement :

5- Dégout d’abord, car le conseil national de sécurité (CNS) sensé être la structure de réflexion à froid et de propositions constructives sur la sécurité des ivoiriens, se présente comme une simple chambre d’enregistrement de la haine existentielle qui alimente l’homme fort Alassane Ouattara.

6- Dégout ensuite, car le fameux conseil, occulte tous les désagréments, toute l’insécurité, tout le chaos causé par l’avènement du chef de l’Etat Alassane Ouattara depuis le 11 avril 2011 en général et depuis cette année 2017 en particulier. Comment le CNS n’a pas pu voir la prise d’otage dont le pays est victime de la part des nouvelles recrues et autres démobilisés à cause des 12 millions promis à ses soldats par monsieur Ouattara ;

7- Dégout enfin, car à l’approche de la libération provisoire du président Laurent GBAGBO, et devant toutes les difficultés éprouver par l’accusation pour condamner le leader ivoirien, le pouvoir tribaliste, rétrograde et violent de monsieur Alassane OUATTARA monte un scénario dans lequel des proches du future libéré seraient des hommes violents, adeptes des putschs pour accéder au pouvoir, donnant ainsi du grain à moudre à ceux qui refusent la libération au président GBAGBO sous prétexte que son entourage est violent et capable de le mettre en fuite. Ne nous y trompons pas, c’est bien le président Laurent GBAGBO qui est visé à travers cette sortie du CNS.

8- Ainsi le CODESCI est révolté de ce deux poids deux mesures dont le dictateur Alassane Ouattara à habitué les ivoiriens. Jugez en vous-même :
1.Il a été découvert une poudrière digne d’une armée au domicile du chef de protocole de Guillaume SORO, l’auteur coule des jours heureux ici à Abidjan sans être inquiété du tout,
2.« Les microbes » pompeusement appelés par le dictateur d’Abidjan « enfant en conflit avec la loi », sèment la terreur l’insécurité et la mort au sein des populations ivoiriennes. En réalité, ce sont des enfants qui ont été utilisés par Ouattara pour accéder au pouvoir sans être insérés par celui-ci. Pour ce fléaux le CNS ne trouve aucune.
3.En donnant 12.000.000 fcfa à des mutins, monsieur Ouattara à irrémédiablement divisé l’armée entre, des militaires choyés par le régime et les autres, les damnés de la terre.

9- Révolté ensuite, car une fois de plus, monsieur Ouattara affirme détenir des preuves de la culpabilité – sans enquête – des personnalités plus haut citées. A toute fins utiles, le même Alassane Ouattara affirmait sans scrupule, détenir des preuves contre le président Laurent GBAGBO. Voilà plus de deux ans que se tient le procès du président GBAGBO à la Cour Pénale Internationale sans qu’il y ait un début de preuve pour étayer les dires mensongers du dictateur Alassane Ouattara.

10- Révolte enfin, car cette sortie de Alassane Ouattara à travers le CNS nous semble le signal d’une épuration militaro–politique de tous les opposants à son pouvoir illégal et illégitime acquis à l’issus d’un bombardement des forces franco – onusiennes en mars – avril 2011, après sa défaite électorale face au président élu démocratiquement, Laurent GBAGBO.

11- Le CODESCI décide donc de se réengager pour faire barrage à ces accusations sans fondement de personnalités en exile. Le statut d’exilé est fondamentalement incompatible avec de telles accusations. Ce sont les pays d’accueil de ces personnalités qui sont clairement indexés par l’homme fort d’Abidjan.

12- Le CODESCI met en garde le régime dictatorial d‘Abidjan sur ses intentions lugubres et macabres de diviser encore plus les ivoiriens pour les appauvrir et leur enlever l’espoir de vivre unis et en paix.

13- Le CODESCI apporte son soutien et ses encouragements au président de L’UNG, Stéphane KIPRE et au vice président du FPI, DAMANA ADIA Pickass

14- Le CODESCI invite le peuple ivoirien à rester mobilisé face à cette nième injustice du dictateur Alassane Ouattara.

Fait à Paris

Le 11 septembre 2017

la secrétaire générale du CODESCI

Christine ZEKOU