Clash SORO-ADO : Où se cache SORO ? Le Premier ministre refuse d’être capturé et d'être transferé à la CPI!

Le 03 février 2012 par IvoireBusiness – Le Premier ministre Guillaume Soro est porté disparu depuis deux semaines. Il s’est bunkérisé parmi sa garde prétorienne surarmée de 500 hommes, quelque part entre

Guillaume Soro et des généraux ivoiriens.

Le 03 février 2012 par IvoireBusiness – Le Premier ministre Guillaume Soro est porté disparu depuis deux semaines. Il s’est bunkérisé parmi sa garde prétorienne surarmée de 500 hommes, quelque part entre

Bouaké et le Nord de la Côte d’Ivoire. Une concentration très importante d’hommes en armes a été notée à Bouaké et à Korhogo ces derniers jours.
Ce qui est sûr, il n’est plus à Abidjan et a annulé un déplacement à Malabo aux côtés des éléphants. C’est pour cela qu’il n’a même pas mis les pieds à la Primature lorsque celle-ci est partie en flammes le 28 janvier dernier, se contentant d’y emmener des seconds couteaux.

Selon une source, il prend à cœur sa guerre contre Ouattara, et il la prépare très sérieusement. Car il n’a pas du tout l’intention de se laisser capturer par ce dernier via les Légionnaires et Licorne, et conduit à la CPI.
C’est la raison pour laquelle il multiplie en ce moment conclaves sur conclaves avec ses chefs de guerre, dont Wattao, également dans le collimateur de Ouattara. Des réunions secrètes se tiendraient entre lui et ses hommes à Bouaké, Tiébissou et Ferkessedougou, sa ville natale.
Depuis le débarquement de 300 légionnaires le 31 janvier dernier aux premières heures à Abidjan, Soro a compris que son sort était scellé.
C’est donc peu dire qu’il a disparu des écrans radars, écœuré par la guerre que lui livre sans merci son mentor d’hier, Alassane Ouattara. Lequel est devenu aujourd’hui son ennemi le plus farouche qui a désormais pour ambition de le livrer pieds et points liés à la CPI, avec certains de ses chefs de guerre.

En privé, une source nous annonce que Soro regretterait même le Président Gbagbo qui « n’allait jamais envoyer un enfant de la Côte d’Ivoire à la CPI ».
Il déplore la facilité avec laquelle Ouattara a emmené Gbagbo à la CPI, sans privilégier un règlement entre ivoiriens. Ce qui aurait été le cas du Président Gbagbo, qui n’avait pas hésité en 2000 à faire revenir Ouattara et Bédié en Côte d’Ivoire, pour qu’ils participent au jeu démocratique.
Selon une source, Soro préférerait être tué que d’être capturé par les forces françaises et livré à la CPI.
Même rengaine chez ses chefs de guerre lesquels affirment avoir mené une guerre à crédit pour Ouattara sans être payés, et pour ses beaux yeux. Et qu’aujourd’hui, ce dernier veut les transférer à la CPI par la force.

La bataille Soro-Ado s’annonce donc sanglante. Ce dernier, comme c’est la coutume, a fui le pays pour se réfugier en France, laissant cette dernière faire tout le travail pour lui.
Soro sait qu’il ne peut pas fuir le pays, car un mandat d’arrêt international serait vite lancé contre lui et il serait capturé à coup sûr.
Il est donc plus en sécurité en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.
C’est au pays qu’il livrera donc bataille, depuis sa cachette et parmi ses 500 hommes surarmés et spécialement recrutés par lui.

Eric Lassale