Sarkozy et la modestie en politique : La France et le petit sarkololo

Le 19 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Le sarkozysme, est la politique présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il n’est pas une doctrine ni une idéologie, c’est un mélange permanent

d’opportunisme et d’adaptation à l’opinion droitière française. Non pas pour le bien de la république et des français.

Sarkozy parmi les présidents Biya et Compaoré, le 14 juillet 2010 sur les Champs Elysées.

Le 19 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Le sarkozysme, est la politique présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il n’est pas une doctrine ni une idéologie, c’est un mélange permanent

d’opportunisme et d’adaptation à l’opinion droitière française. Non pas pour le bien de la république et des français.

Mais pour permettre au conservatisme français, arrogant et néo pétainiste de garder durablement le pouvoir et d’en jouir pour son plaisir personnel dans des dîners mondains au fouquet’s et autres restaurants chics en créant des disparités et surtout la confusion dans le corps social de la république, mise à plat ventre au service des puissants qui gravitent autour du président.

Le sarkololo, lui est l’ensemble des gesticulations et des écarts de langages du petit metteur en scène le président bing-bling, que fut Nicolas Sarkozy dans le quinquennat de l’irresponsabilité et de l’outrance verbale dans la vie politique française. Finalement, la présidentielle française c’est achevé le 6 mai 2012, et tant mieux pour la France.

Quelque chose vient de changer en France avec l’élection du candidat socialiste: François Gérard Georges Nicolas Hollande, à la présidence de la république française. Cette élection est aussi le mérite personnel du candidat socialiste mais surtout un désaveu cinglant pour le manque de modestie en politique.

Cette élection montre aussi la fragilité de la démocratie et les menaces qui pèsent sur elle un peu partout dans le monde. Rien n’est définitivement acquit en politique. Les forces centrifuges qui cherchent à détourner la démocratie à leurs profits sont nombreuses, c’est pourquoi il faut être vigilant en permanence pour les débusquer.

Tout au long de son mandat, Sarkozy n’a fait que multiplier les provocations, l’arrogance, l’outrance verbale, la surenchère, la mauvaise éducation, l’ego surdimensionné, l’orgueil, les déclarations tonitruantes, les vacances avec les jets privés et yachts de ses amis des milieux d’affaires, les dîners et toutes les mondanités qui vont avec aux côtés de ses copains. Pour finir il avait oublié le langage républicain que doit avoir un chef d’Etat.

Acculé au mur de sa propre négativité, il était prêt à diviser le pays qu’il prétendait gouverner. Sarkozy opposait les français, les uns contre les autres, rien que pour sa survie politique. Pour lui l’important était d’être le président de la république.

S’il y avait un homme prêt à tuer sa mère pour demeurer au palais de l’Elysée, c’était bien le petit Sarkozy. Il n’y a en lui que de l’arrogance, le mensonge, la protection de ses amis. La duplicité, la menace contre les plus faibles, ainsi que des casseroles sur des ventes d’armes et autres financements occultes de la vie publique de son pays.

II - Le quinquennat de la grossièreté et des écarts de langages

Sous le régime Sarkozy, la plupart des français n’avaient plus de la considération pour la fonction présidentielle. Il n’y a qu’à revoir les titres des journaux pour s’en rendre compte. Président voyou, bandit, chef de gang, chef de tout et responsable de rien. Il fut comparé à Philippe Pétain et au caudillo Francisco Franco par la presse de son propre pays.

Sarkozy voulait toujours s’adresser à nos pays et à nos dirigeants africains comme bon lui semble. Le discours de Dakar du 27 juillet 2007, dans lequel il affirme sans ambages que : << le drame de l’Afrique est que l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire >> est un chef d’œuvre d’ignorance et de cécité mentale.

Il faut le prendre au mot et lui dire qu’il est mal élevé, il faut lui rappeler qu’il est né le 28 janvier 1955 à Paris et que son père Paul Sarkozy de Nagy-Bosca, est un immigrant qui fuyait le paradis communiste hongrois, à cette époque il n’était pas question d’immigration choisie. Il faut lui dire aussi que nous comprenons parfaitement les raisons de ses écarts constants de langages qui frisent l’impolitesse et la mauvaise éducation.

Nous savons tous que c’est en 1959, alors que l’ancien président n’avait que 4 ans que son père avait quitté le domicile familial, il se remariera trois fois, cela n’est pas contesté par les hagiographes de l’ancien président français. C’est donc un enfant qui a grandi en dehors de l’autorité paternelle.

C’est la vraie explication psychologique et pathologique de son langage méprisant et la mauvaise éducation de matamore qu’il affiche en public. Il n’y avait pas un père à la maison pour lui indiquer les bonnes manières. A la charge de sa mère dans une famille monoparentale, Il a grandi dans un laisser faire qui le poursuit et lui sera préjudiciable toute sa vie.

<> c’est l’expression que son éducation lui permet d’utiliser en plein salon de l’agriculture contre l’un de ses propres compatriotes. Comment le peuple peut-il voter pour toi quand ton langage n’est pas à la hauteur de la fonction que tu exerces ?

Il veut nettoyer la racaille des banlieues au kärcher et à Grenoble, il veut s’en prendre à la nationalité de tous ceux qui ont des problèmes avec la force publique française. Voilà l’image minable d’un petit dirigeant politique inculte produit de la vie politique de la France contemporaine, qui en avait connu d’autres il n’y a pas si longtemps, les Pétain, Laval, Darlan de Brinon, Bousquet, Papon, etc.

III - Les promesses fallacieuses de Sarkozy

Ce n’est un secret pour personne, la France est un pays qui vit au-dessus de ses moyens avec 1170, 6 milliards d’euros de déficit public, sans parler de la dette intérieur de l’état français, ce qui est très loin des critères drastiques de 3% de la commission européennes de Bruxelles. La France plafonne à 7%. Avec plus de 3 millions de chômeurs, il y a longtemps que la France n’est plus une grande puissance. C’est une ancienne puissance, qui occupe aujourd’hui une position moyenne dans les relations internationales.

Sarkozy devait comprendre une bonne fois pour toute que son pays n’est pas le centre du monde. Il devait plutôt se concentrer sur les problèmes des français. Observez bien les gouvernements anglais, allemands, Italiens ou espagnols et vous conviendrez avec nous qu’ils sont conscients des difficultés de leur propre pays. C’est pourquoi ils ne font pas tous les matins des déclarations fracassantes à l’emporte-pièce sur tels ou tels pays. Balayer devant sa propre porte aujourd’hui est la première des politiques.

La Grande Bretagne ne se préoccupe pas de qui sera le président de la Turquie, du Pakistan, de la Tanzanie ou du Botswana. Sa responsabilité est avant tout de s’occuper des problèmes des britanniques. La France de Sarkozy a voulu régenter le monde et la vie de nos malheureux pays africains.

De la Côte d’ivoire à la Libye en passant par la Syrie dont le président fut hier encore l’invité du gouvernement de Sarkozy. Observons les dégâts aujourd’hui. Et pourtant Sarkozy savait que son pays n’a pas les moyens d’une telle politique. C’est là que se trouve toute la difficulté de la diplomatie française, dont le projet d’union pour la Méditerranée, est resté classé sans suite.

Finalement la parole de Sarkozy en fin de mandat ne valait même pas un clou, à N’djamena, à Douala, à Bamako encore moins à Libreville où il fut hué aux obsèques du père Bongo. À Dakar où il a laissé le sentiment profond d’un homme inculte, très mal élevé, imbu de lui-même et profondément méprisant vis-à-vis de l’Afrique. Abidjan, c’est la Mecque de l’anti-Sarkozy, ils y sont déjà nombreux ceux qui ne veulent même pas voir le petit sarkololo en photo.

Parlons de ses promesses non tenues envers son propre pays. Du plan banlieue laissé en abandon en attendant le prochain déluge. Des allocations familiales pour le premier enfant. Du grenelle de l’environnement qui a accouché de cette souris sans horizon et sans suite sincère. Du chômage et du travail précaire des français dont beaucoup sont aujourd’hui des SDF. De cette croissance tant chanté et aujourd’hui irréalisable dans un pays qui a perdu confiance en lui-même.

De l’aggravation du déficit public sur lequel nous ne nous étendrons même pas. Des droits de l’homme qu’il a vite rangé aux vestiaires pour embrasser la Chine, la Russie et surtout la Syrie. Du slogan creux du pouvoir d’achat pour travailler plus et gagner plus. De la surpopulation des prisons dont-il avait promis leur rénovation au pays. Sans parler des dérapages des frais de la présidence de la république sous l’administration du petit sarkololo. La cours des comptes ne nous démentira pas sur ce point.

De la retraite et des pensions qui, sont sous pression, des sans-abris, que nous sommes allé voir de nos yeux au bord de la Seine à Paris, voilà les vrais problèmes et les promesses fallacieuses que le fils d’immigré hongrois qu’est le petit sarkololo, traîne comme des casseroles dans la vie politique française.

IV - L’incompatibilité de Sarkozy avec la vérité

Sarkozy et la sincérité ne font pas bon ménage. Dans le débat télévisé qui opposait les deux candidats à la veille du scrutin du 6 mai 2012. François Hollande avait fait preuve d’une grande maîtrise de soi. Sans descendre dans l’invective et dans le mensonge à outrance. C’est tout à fait en son honneur. Il a laissé le peuple découvrir le vrai visage du sarkosysme décadent. Connaissant son ego surdimensionné il a laissé le petit Sarkololo se déculotter tout seul avec les nombreuses casseroles qu’il traîne derrière lui.

Nous savons tous que l’ancien président Nicolas Sarkozy est à son troisième mariage, nous savons aussi que c’est lui en tant que maire de la commune de Neuilly, qui avait célébré le 10 août 1984 le mariage de Cécilia Maria Sara Isabelle née Ciganer-Albéniz avec l’animateur de télévision Jaques Martin dont il était l’ami. Il entame une liaison cachée avec celle-ci jusqu’à ce que les deux amants quittent leurs époux respectifs et s’installent ensemble. Décidément les Sarkozy père et fils, ont l’habitude de quitter le foyer conjugal.

Ne sommes-nous pas dans une situation ou la traîtrise, le petit calcul, le manque de scrupules et l’immoralité sont durablement enracinés ? Puisse qu’au final la tromperie et la roublardise sont une seconde nature chez certaines personnes ?

Alors parler de confiance dans les relations franco-africaines sous le régime du sarkololo, n’était-ce pas évoquer une immense plaisanterie ? Car finalement c’est Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca, qui apparaît ici comme indigne de confiance pour ce qu’il représente. C’est sans doute ce que la France avait refusé par son vote du dimanche 6 mai 2012 dernier.

Trahir ses amis, trahir sa femme bref trahir l’idéal politique en épousant les thèses du front national c’est une seconde nature chez le petit sarkololo. Bernadette Chirac qui est une femme très réservée a déjà utilisé le mot traître à l’endroit du petit sarkololo, alors quelle est la valeur politique et morale d’un homme qui est connu et reconnu comme traître de nature dans son propre camp ? C’est ce manque de confiance, cette capacité de dissimulation et de duplicité sans vergogne qui ont fait que François Bayrou, a préféré voter pour François Hollande.

V - La vie politique et la confiance

Nous vivons décidément dans un monde où la confiance est une denrée rare dans la vie politique. Au point ou le citoyen se demande quelle est la part de sincérité dans tout ce que lui dit un homme politique. La Confiance que nous évoquons ici, est un état d’esprit ou un sentiment qui fait qu’on se fie à une personne, à un pays ou à une chose. C’est donc une impression de sécurité envers soit même ou une tiers personne.

C’est justement cela que Sarkozy n’a pas su créer autour de lui et de ses idées pour rencontrer la France dans toutes ses composantes. Son mandat fut un rendez-vous manqué avec la France, avec l’Afrique et avec l’Europe. Sa défaite fut une fête à la Bastille, en Turquie, en Côte d’ivoire, à Douala et à Bamako. Il n’a pas su gagner la confiance de son propre peuple. Il a déçu la droite conservatrice française et au-delà il a déçu tous les amis de la France.

La confiance se gagne, se construit, se mérite, se tisse au fil du temps dans une relation forte entre le peuple et son représentant. La vérité est le ciment de la confiance. Sur ce plan le sarkozysme fut un échec à la lumière de la réalité des faits. Il a construit plus la méfiance à l’intérieur comme à l’extérieur pour finalement vider la fonction présidentielle de son contenu.

VI - Postulat de conclusion générale

Dans un pays normal, quand il y a des comportements capables de mettre à mal l’harmonie, l’unité et la cohésion de la nation, le président de la république qui est le chef de l’Etat, intervient pour appeler les uns et les autres à la retenue et à la modération. Dans la France sous le régime de Sarkozy, ce fut le président de la république et son clan qui allaient rechercher le langage le plus blessant pour indexer et opposer les français les uns contre les autres.

<< Toutes les civilisations, ne se valent pas >> disait Claude Guéant ancien préfet qui se croyait géant. La création du ministère de l’identité nationale confié à l’albinos, Brice Hortefeux, fut un moment de basse politique comparable aux heures sombres de la collaboration. Tout ce petit monde qui regardait la France de haut, doit réapprendre la modestie.

La modestie, c’est la retenue dans l’ego, l’absence d’un orgueil qui s’affiche à tout bout de champs, l’absence de prétention, ne pas avoir raison sur tout. Savoir écouter les autres. Ne pas toujours imposer son point de vue. Avoir de la retenue, de la pudeur, être simple. Ne pas traiter son propre compatriote de pauvre con, de menteurs ou de calomniateurs alors qu’on nage soit même dans une fausseté primaire. Etre humble. C’est le manque d’humilité de Sarkozy que l’électorat a sanctionné en votant pour François Hollande, afin d’avoir un président normal à la tête de l’Etat.

Pour que le président de la république française respecte les français, pour qu’il ne confonde pas sa personne et la France. Pour qu’il ne soit pas le président de tout, le chef de tout et responsable de rien. Les français ont voulu aussi sortir du clanisme pour ne plus voir un président narcissique tellement imbu de lui-même qu’il se prend pour la France.

Finalement Sarkozy n’est pas assez rentré dans l’histoire puisse qu’il a été un facteur d’affaiblissement de son pays à l’intérieur comme à l’extérieur. Il a eu ses guerres pour finalement quitter le palais de la tête basse, la queue entre les jambes comme un chien apeuré.

Bizarrement, il semble que le palais de l’Elysée est frappé d’une sorte de malédiction non écrite qui fait qu’on ne sort jamais indemne de la fonction présidentielle quand on l’utilise pour faire le mal. Sous la troisième république française, le président Félix Faure, était mort au palais de l’Elysée d’une crise cardiaque le 16 février 1899, dans les bras d’une de ses connaissances. Ce n’est qu’un constat.

Le général De Gaule avait eu sa guerre d’Algérie et sa présidence se termina par une démission et une crise cardiaque en fin de vie. Le président Pompidou organisa le renversement du président Hamani Diori du Niger, parce que ce malheureux pays voulait vendre son uranium à l’Australie et au Canada, Pompidou est mort d’un cancer.

Le président Valery Giscard Estaing, fut embourbé jusqu’au cou par l’affaire des diamants de Bokassa et c’est dans humiliation et la tête basse qu’il quitta l’Elysée en mai 1981. François Mitterrand, avait lié son nom au génocide rwandais. Il est sorti de l’Elysée avec un cancer de la prostate. Jacques Chirac, lui avait soutenu ouvertement une rébellion en Côte d’ivoire, aujourd’hui on le dit malade et presque grabataire. Sarkozy lui avait fait le choix de montrer ses pectoraux dans des aventures militaires plus que contestables en Côte d’ivoire et en Libye.

La manière et la façon dont tout ce petit monde a quitté le palais de l’Elysée, prouve que celui qui utilise le pouvoir pour imposer des souffrances inutiles à ses compatriotes et à nos malheureux peuples du tiers monde, se met durablement dans le camp de l’humiliation, de la honte de soi et de son propre rejet par l’histoire humaine dont nous sommes tous les sujets et témoins. Les français qui ont gouté aux fruits amers du Sarkosysme doivent maintenant se rendre compte de l’immensité de nos blessures en Afrique.

Nous qui avons eu droit au mobutisme, au wadisme, au bongoïsme, à l’houphouëtisme et au bourguibisme. C’est en ces heures graves et sombres ou la vie nous impose la lucidité, que Chers frères et sœurs africains, nous ne devons pas baisser les bras ni la tête. La vie démocratique est possible et organisable partout en tirant les leçons des incohérences qui affaiblissent les autres sous nos yeux.

Nous pouvons vivre dignement chez nous en organisant modestement la vie commune et notre propre activité de production pour répondre à nos besoins, cela est parfaitement faisable en surmontant nos petites querelles d’amour propre pour affronter l’avenir avec les forces positives en notre possession.

L’heure n’est donc plus aux gémissements, aux larmes et aux lamentations stériles, nous ne voulons plus avoir, la misère, la maladie, la pauvreté et le mépris des autres comme compagnons de route dans un monde en mutation. Nous connaissons nos problèmes et la profondeur des souffrances de nos malheureux pays africains.

Nous devons faire face aux exigences que la vie sur cette terre et l’histoire des peuples nous imposent, comme l’exprimait si bien notre frère le capitaine para commando, Isidore Noël Thomas Sankara :

<< le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lui-même, à comprendre que finalement, il peut s’asseoir et écrire son développement ; il peut s’asseoir et écrire son bonheur ; il peut dire ce qu’il désire. Et en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur. >>

Tel est la nouvelle dimension du défi que la France vient de relever en balayant devant sa porte pour sortir du sarkosysme décadent, pour nous indiquer le chemin. Il n’est donc plus question d’écouter les petits braillards, les hystériques et autres gesticulateurs de petites tailles.

Ils veulent nous aimer plus que nous même et faire notre bonheur à notre place sans nous. Ils ne sont que des imposteurs de petits calibres. Laissons-les dans la marre boueuse de leurs propres illusions.

Tel est le message que nous tirons sous forme d’enseignement, marquant la fin d’un quinquennat de désespoir dans la France contemporaine.
Merci de votre aimable attention

Dr Serge-Nicolas NZI

Chercheur en Communication
Lugano (Suisse)
Tel. 004179.246.53.53
E-Mail : nicolasnzi@bluewin.ch