Scandale - Côte d'Ivoire: Le gouvernement avoue enfin que le procès des 83 pro-Gbagbo dont Simone Gbagbo, est un procès politique

Par IVOIREBUSINESS - Affoussy Bamba, porte-parole adjointe du gouvernement "C'est d'abord un procès politique".

Affoussy Bamba Lamine, ministre de la Communication porte-parole adjointe du gouvernement.

Affousy Bamba Lamine, ministre de la Communication et porte-parole adjointe du gouvernement hier à l'issue du Conseil des Ministres, a enfin avoué que le procès des 83 pro-Gbagbo parmi lesquels l'ex-première Dame Simone Gbagbo, Pascal Affi N'guessan, Aké N'gbo, etc..., était un procès politique.
"Vous savez, c'est d'abord un procès politique en plus du droit. Ici, c'est l'aspect politique qu'il faut regarder..." dira-t-elle au cours du point de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil des Ministres.
Affoussy Bamba a poursuivi en disant "qu' il faut savoir que le politique est important, il faut en tenir compte. Il faut tenir compte que d’ailleurs nous sommes dans un environnement".
Elle rejoignait ainsi le président du Front populaire ivoirien AFFI N'guessan, qui au cours conférence de presse le lundi 20 octobre dernier au siège de son parti à la Riviera-Attoban, affirmait que son procès et celui de ses co-accusés était un procès politique.
" Ce procès est un procès politique. La qualité des personnalités concernées, le choix de la Cour d'Assises pour les juger et le contexte de ce procès le montrent. Avec ce procès nous sommes dans la troisième phase de la crise postélectorale. La première phase, a été la phase militaire. Elle visait à installer Monsieur Ouattara au pouvoir par les armes. Cette phase a vu l’arrestation du président Laurent Gbagbo à la résidence officielle du Chef de l’Etat bombardé durant dix jours, suivie de sa déportation d’abord dans le Nord du pays puis à la prison de La Haye", dira Affi N'guessan toujours au cours de cette conférence.
Hier mercredi 22 octobre 2014, ledit procès en assises des 83 personnalités proches de Laurent Gbagbo, n'a pas pu s’ouvrir en raison d’un retard dans les actes préparatoires, a affirmé Me Mathurin Dirabou, membre du collectif des avocats des accusés.

Eric Lassale