Rébellion armée contre le régime Ouattara/War Room: Le Commando Beinguiste « invisible » à l’arrivée des Chars et des blindés de la Gendarmerie nationale à l’Ouest

Le 05 janvier 2011 par IvoireBusiness – Alassane Ouattara, gravement blessé dans son amour propre par la déroute de son armée, les FRCI, à Bangolo face aux agiles combattants lourdement armés du Commando Beinguiste, a fait de la

Soldats ivoiriens sur un véhicule blindé.

Le 05 janvier 2011 par IvoireBusiness – Alassane Ouattara, gravement blessé dans son amour propre par la déroute de son armée, les FRCI, à Bangolo face aux agiles combattants lourdement armés du Commando Beinguiste, a fait de la

reconquête de l’Ouest, la priorité des priorités. Sa première décision : mettre en quasi-disgrâce les FRCI et leur chef d’Etat-major, le Général Soumaïla Bakayoko, en leur préférant pour la reconquête, la gendarmerie nationale du Général Gervais Kouassi.
Sa deuxième décision : Tuer dans l’œuf la rébellion armée du Commando Beinguiste en envoyant dès le levé du jour de la débâcle de Bangolo, c'est-à-dire mardi matin, des centaines de chars et de blindés de la gendarmerie nationale à l’Ouest et sur toute l’étendue du territoire national.
On s’attendait alors à ce que les hommes du Commando Beinguiste tombent comme des mouches lors de l’arrivée des gendarmes ivoiriens, dont on sait qu’ils sont traversés par des divisions.
Hier à l’Ouest, notamment à Bangolo, Duekoué et Guiglo, point de trace des hommes du Commando Beinguiste. Ils se sont comme par enchantement évanouis dans la nature ou dans la forêt, laissant leurs positions.
Apparemment, ils auraient choisi la technique de la guérilla et du camouflage en forêt dense et très hostile.
Dès lors, ils deviennent très dangereux, car ils opèrent en mode invisible et peuvent frapper l’ennemi par surprise, de jour comme de nuit.
Contactés par IvoireBusiness, beaucoup d’habitants de Bangolo ont affirmé ne pas savoir où sont passés les hommes du Commando Beinguiste.
Des gendarmes à des points stratégiques contactés hier sur le front Ouest n’ont pas voulu répondre à nos questions.
La tension était hier palpable à Bangolo, malgré une apparente accalmie.
La population vaquait, la peur au ventre, à ses occupations, tout en ne s’attardant pas davantage dehors.
Pour l’instant, très peu de tirs d’armes lourdes ou d’armes automatiques étaient entendus hier à Bangolo et à Duekoué.
Mais pour combien de temps ?. Le vent très violent nommé Vovodou du Commando Beinguiste soufflera-t-il encore dans l’ouest ivoirien, devenu un véritable Far-west?
Les jours qui viennent nous le diront

Eric Lassale
Envoyé spécial à Bangolo