Affaire 15 membres du camp Gbagbo mis en examen par le ministre de la Justice: Que fait un caméraman sur la liste ?

Le 27 juin 2011 par IVOIREBUSINESS – Un caméraman de la RTI figure parmi les 15 membres du camp Gbagbo mis en examen par le ministre de

Me Ahoussou Jeannot, ministre de la Justice.

Le 27 juin 2011 par IVOIREBUSINESS – Un caméraman de la RTI figure parmi les 15 membres du camp Gbagbo mis en examen par le ministre de

la Justice Ahoussou Kouadio Jeannot. Il s’agit de Germain Guézé, ex-cameran à la RTI détaché à la Présidence.
Ce dernier est également accusé de crimes de sang et détournement de fonds publics. Quand les Ong telles que Amnesty international, la Croix rouge et Human rights watch parlent d’une justice partiale des vainqueurs par le camp Ouattara, l’inculpation de ce pauvre caméraman en est la preuve flagrante. Car qu’est ce qu’un caméraman, dont le rôle est juste de filmer ce qu’on lui dit de filmer, a-t-il à faire dans une affaire des crimes de sang et de détournements publics ? Quel crime de sang peut commettre un simple caméraman ? Quel argent du contribuable ivoirien peut détourner un simple caméraman. S’il a été arrêté parce qu’il soutenait le Président Gbagbo, qu’on nous le dise ?
Qu’est qu’une jeune fille comme Chantal Leba, simple fesciste soutien de Gbagbo, qui n’est nommée à aucun poste par Gbagbo, et qui n’est ni une élue, fait-elle sur cette liste des 15 pro-Gbagbo inculpés crimes de sang et de détournements publics ?

Ces inculpations anarchiques de pro-Gbagbo par le camp Ouattara montrent à quel point la peur et la fébrilité s’est emparée du nouveau pouvoir dont l’amateurisme n’est plus à démontrer.

C’est la panique en cascade devant les révélations quasi-journalières par les ONG, y compris par l’Onuci pourtant leur fidèle allié, des atrocités et crimes de sang perpétrés par les Frci de Ouattara.
Le camp Ouattara veut cacher la forêt avec l’arbre en inculpant l'ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Marie Aké N’Gbo, et plusieurs de ses anciens ministres, comme Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, mais aussi l’ancien gouverneur de la BCEAO, Philippe Henri Dacoury Tabley. Et en retenant 18 chefs d'accusation, dont crimes de sang et détournements de fonds publics contre ces 15 personnalités du régime Gbagbo.
La nouvelle leur inculpation est tombée vendredi 24 juin par la voix du ministre de la Justice, Me Ahoussou Kouadio Jeannot.

Patrice Lecomte

La liste des 15 personnes inculpées :

1- Gilbert-Marie Aké N'Gbo, ex-Premier ministre.
2- Alcide Djédjé, ex-ministre des Affaires étrangères.
3- Désiré Dallo, ex-ministre de l'Économie et des Finances.
4- Ettien Amoakon, ex-ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l'information.
5- Christine Adjobi, ex-ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida.
6- Danielle Boni Claverie, ex-ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant.
7- George Armand Ouégnin, ex-secrétaire d'État chargé de l'Assurance mutuelle universelle (AMU).
8- Philippe Henri Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de la BCEAO.
9- Franck Anderson Kouassi, ex-président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).
10- Armand Bohui Komé, ex-journaliste au cabinet de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et ex-membre du Conseil national de la presse.
11- Norbert Gnahoua Zibrabi, ex-directeur de publication du journal L'Oeil du peuple et ex-conseil technique de Laurent Gbagbo.
12- Simone Hué Lou, ex-directrice générale adjointe de "La Refondation", société éditrice du journal du FPI Notre Voie.
13- Germain Guézé, ex-cameran à la RTI détaché à la Présidence.
14- Chantal Leba, ex-membre de la FESCI, présidente d'un mouvement patriotique.
15- Parfait Atsé Acho, ex-chef de cabinet de Ahoua Don Mello au ministère de l'Équipement et des Assainissements

Patrice Lecomte