Scandale : Koua Justin et Dahi Nestor torturés par le régime Ouattara. Le FPI met en garde le régime Ouattara et interpelle l’UA et l’ONU

Par IvoireBusiness – Koua Justin et Dahi Nestor subissent des traitements inhumains et dégradants dans les geôles du régime. Nestor Dahi aurait le tympan endommagé et Koua Justin serait à l’isolement total.

Selon un Communiqué du front populaire ivoirien dont ivoirebusiness a eu copie, Koua Justin et Nestor Dahi subiraient en ce moment des actes de torture dans leurs prisons à l’intérieur du pays.
Ils seraient détenus dans des conditions extrêmement inhumaines et dégradantes. Nestor Dahi aurait le tympan endommagé.

Koua Justin est détenu au camp pénal de Bouaké alors que Nestor Dahi croupit à la prison civile de Dimbokro.

« S’agissant des conditions de détention du camarade KOUA Justin, il est non seulement au camp pénal, réputé être un mouroir par excellence, mais aussi et surtout, il est en régime d’isolement total. Les rares personnes, qui, après plusieurs difficultés de toutes sortes, ont pu se rendre au camp pénal, n’ont pu communiquer avec lui qu’à travers une vitre. KOUA est en permanence enfermé dans l’obscurité totale. Il n’a pas droit à la lecture, au sport et à aucune autre activité », révèle le Communiqué du FPI.
« Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont enlevé le camarade Dahi Nestor, Secrétaire national par intérim de la jeunesse du FPI et membre de la direction du parti. Il a été conduit à la préfecture de police où il a passé trois (3) jours avant d’être déporté à la prison de Dimbokro, au centre du pays, où il est arrivé dans un état de blessé grave, avec le tympan endommagé, après avoir subi durant le parcours des atrocités et des sévices corporels», poursuit le Communiqué.
Le Front Populaire Ivoirien condamne les enlèvements et tortures des leaders politiques par le régime Ouattara, notamment de ses cadres, et exige leur libération immédiate et sans condition et lance un appel aux organisations des droits de l’homme contre ces violations des droits des citoyens et des hommes politiques ivoiriens.
Le FPI met en garde le gouvernement contre les conséquences imprévisibles de ces actes irresponsables et le tient pour responsable de tout trouble qui surviendrait dans le pays suite à ses actes, interpelle l’UA, et l’Onu sur leur mutisme face au refus obstiné du régime Ouattara de créer les conditions de l’avènement d’un Etat véritablement démocratique, qui garantisse les droits de l’opposition tels que prescrits par la Constitution ivoirienne, demande aux forces progressistes et aux démocrates de tous bords, face au déni de démocratie en Côte d’Ivoire, de se dresser comme un seul homme afin de préserver les acquis politiques obtenus de haute lutte.

Patrice Lecomte