Scandale - Bavure policière: Une famille ivoirienne victime d'une bavure policière raciste en France. Leur domicile vandalisé par la police

Par IVOIREBUSINESS - Des policiers vandalisent le domicile de la famille Ossoué en banlieue parisienne, et partent sans s'excuser.

Diany Ossoué et son épouse ont encore du mal à digérer ce qui leur est arrivé, car les faits sont incroyables. Ils sont passés à deux doigts du drame.
Tout commence le 13 août à l'aube par une descente policière dans leur immeuble d'Argenteuil dans la banlieue parisienne. Les policiers qui visiblement étaient à la recherche d'un suspect, ont confondu leur appartement à celui de ce dernier, situé en face.
C'est alors qu'ils ont fracturé la porte de la famille Ossoué, brutalisé violemment tout le monde, en pointant leurs armes sur Diany, sa femme, et leurs enfants, dont un nouveau né de 7 mois, et mettant leur appartement sans dessus dessous.
Madame Diany raconte leur calvaire: "Ils ont défoncé notre porte, nous ont traumatisé ainsi que nos quatre enfants dont le dernier à 7 mois. L'aîné de 13 ans a été fauché, plaqué et sol, une arme braquée sur lui comme un bandit de grand chemin", dira-t-elle.
L'émotion est encore perceptible dans la sa voix de son mari quand commence son récit: "Ils nous criaient dessus sans ménagement, et m'ont plaqué à terre comme un délinquant devant mes enfants".
Après s'être rendus compte de leur erreur, les policiers n'ont eu aucun mot de compassion, aucun mot d'excuse envers la famille. Ils ont juste dit: " Vous n'êtes pas les bonnes personnes. On vous change les serrures, au revoir", poursuivra amère madame Ossoué.
Pire, le Commissariat de police d'Argenteuil, contacté par la famille Ossoué, a refusé de prendre leur plainte pour violation de domicile, agression, atteinte à la vie privée, sans motif valable. Il leur ont conseillé la brigade de police de Rosny-sous-Bois qui a pour responsable est un certain Coet. Incroyable mais vrai.
Le ministère de l'Intérieur place Beauveau, SOS Racisme, et le Conseil des représentations des associations noires de France (CRAN) pourront être saisis pour le compte de la famille Ossoué, dans les jours à venir.

Mireille (Mimi) Kouamé