Scandale: Au Niger où l’aide de la France dépasse les 50 millions, le président s’offre un avion à 30 millions

Par Jeune-nation.com - Au Niger où l’aide de la France dépasse les 50 millions, le président s’offre un avion à 30 millions.

L’intérieur d’un Boeing 737-700.

Le président de la République nigérienne Mahamadou Issoufou s’est offert un nouvel avion présidentiel pour environ 30,5 millions d’euros. Un luxe pour ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde, classé 187e et dernier pays en termes de développement humain selon l’ONU. Une situation d’autant plus incroyable que le Niger reçoit une aide internationale très importante, notamment de la France, chaque année et possède d’importantes ressources naturelles, particulièrement l’uranium et le pétrole. La situation économique désastreuse n’empêche pas le François Hollande local de se lancer dans des dépenses somptuaires.
Le Boeing 737-700 acheté participera au « rayonnement de notre illustre République » s’est vanté le ministre de la Défense Karidjo Mahamadou, le leader du Parti Nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).

Le montant de l’aide publique globale de la France au Niger est largement supérieur chaque année aux 30,5 millions d’euros qu’a coûté cet avion. Les Français savent désormais où passe, d’une manière ou d’une autre, l’argent volé par la République et dilapidé par la prétendue Agence française de développement (AFD). Des fonds gaspillés en pure perte puisque c’est un avion américain qui a été choisi.
En 2010, l’AFD a distribué près de 7 milliards d’euros, quasi exclusivement dans les pays africains – les fonds qui ne sont pas investis à perte en Afrique le sont en Outre-Mer. Cet organisme dispose d’effectifs pléthoriques : 1 715 fonctionnaires, dont beaucoup de cadres avec de très hauts salaires, y travaillent, rattachés aux ministères de l’Économie, des Affaires étrangères et de l’Intérieur.

L’AFD a longtemps été dirigé par l’israélite Dov Zerah, un énarque dont l’activité économique dans les plantations de coton en Afrique n’ont pas empêché la nomination à la tête d’une institution chargée du développement économique de ce même continent. Il est conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, la ville dont Nicolas Sárközy était maire ; c’est d’ailleurs Nicolas Sárközy qui l’a nommé à la tête de l’AFD. Dov Zerah est également administrateur du consistoire central israélite. Il est l’auteur du livre À la découverte de Rabbi Méir, le maître du miracle.

En 2013, il a été remplacé par Anne Paugham, une énarque mondialiste de gauche qui a notamment publié un rapport pour Terra Nova, un cercle de pensée proche du Parti socialiste.
Si l’AFD propose beaucoup de prêts – dont certains à taux 0 -, il ne faut pas oublier que les Français ne revoient souvent jamais leur argent ; c’est ainsi que la dette de la Côte d’Ivoire de près de 3 milliards d’euros a été annulée par le gouvernement français il y a quelques mois.
À la fin du printemps dernier, suite à l’achat d’un avion présidentiel de luxe pour une somme identique, le Fonds monétaire international FMI avait gelé son aide au Mali. La République, elle, avec l’argent des Français, continuera à abonder les comptes du Niger comme des autres républiques taubirananières.

Jean Dupont