Procès à la CPI: Voici les chefs d’Etat qui sabotent la libération de Gbagbo

Par Le Temps - Voici les chefs d’Etat qui sabotent la libération de Gbagbo.

La libération de Gbagbo qui est quasiment un acquis, est sabotée par certains chefs d’Etat du continent. Il s’agit en fait, de l’inévitable Blaise Compaoré. Il a avec lui le vieux Wade. Ces deux Présidents sont soutenus dans leur campagne anti-Gbagbo, par un autre dont nous taisons volontairement le nom. Ces trois Présidents utilisent le réseau de la Françafrique pour présenter Gbagbo comme un revanchard qui après sa sortie de prison, viendra se venger, en s’en prenant aux partisans de Ouattara. Mais bien plus que ça, aux intérêts de la France et aux étrangers. Surtout à la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire. Bref, le Président Laurent Gbagbo est dépeint sous des traits hideux. Un vieux disque totalement raillé qu’ils tentent maladroitement de remettre au goût du jour. On ne sera donc pas surpris de voir des témoignages contre lui dans certains médias africains et occidentaux. Il est question de le présenter comme un bourreau animé d’un esprit de vengeance et qui viendra régler des comptes dès sa sortie de prison. Une manoeuvre pour amener la Cpi à le maintenir en détention. Mais manque de pot pour eux, l’Afrique et le monde ont découvert qui est vraiment l’homme Gbagbo. Un humaniste accompli qui se bat pour la justice dans le monde. Si la Cpi qui tient tant à avoir des preuves contre lui change de méthodes de travail pour venir sonder l’opinion ivoirienne, c’est qu’elle ne détient plus rien contre lui. La Cpi qui a fait venir ses enquêteurs en Côte d’Ivoire, a pu mesurer ce que Gbagbo représente pour le peuple ivoirien. La Cpi s’est rendue comte que 86 % d’Ivoiriens réclament Gbagbo en Côte d’Ivoire. C’est la preuve que Gbagbo reste la solution à la crise que traverse la Côte d’Ivoire. A sa sortie de prison, il suffit qu’il dise un seul mot et tout ira pour le mieux en Côte d’Ivoire. Et tel qu’il est, il tiendra la main à ses bourreaux. Sans rancune et sans arrière-pensée. Et pas pour faire plaisir à une quelconque communauté internationale. Mais parce c’est sa nature. Et surtout, parce qu’il sait aussi que c’est ce qu’il faut à la Côte d’Ivoire. Les Compaoré, Wade et autres qui se voient, impuissants, écrasés par la dimension politique du Président Gbagbo se lancent dans un combat perdu d’avance. Car rien ne peut arrêter le cours de l’Histoire. C’est justement pour que cette histoire s’écrive en hissant Gbagbo au rang de grand héros panafricain que Sarkozy et Ouattara l’ont déporté à la Cpi sans raison. Guehi Brence gbrence02063193@yahoo.fr