Pénurie d’eau à Abidjan: la misère des populations d’Abobo et d’Anyama

Abobo, Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët sont les cinq communes du district d’Abidjan qui font face aux pénuries d’eau à cause des promesses sans lendemain du chef de l'Etat Alassane Ouattara.
Idem pour les villes de Bonoua et Grand Bassam où depuis 2012, les populations attendent que les projets de station d'eau deviennent une réalité.

L'absence d’investissement dans le secteur se fait cruellement sentir malgré la somme de 412 milliards de FCFA engloutie par le programme présidentiel d'urgence (PPU), mais détournés au finish par un proche du chef de l'Etat sans que ce dernier ne soit nullement inquiété.
Le chef de l'Etat lui-même en est conscient quand il affirme que «l’absence d’entretien et d’investissements pendant de nombreuses années a entrainé un déficit important d’approvisionnement en eau potable aussi bien en milieu urbain que rural. Ce déficit était de 30% à Abidjan, et d’environ 50% à l’intérieur du pays».
Malgré l'urgence à investir dans un secteur vital pour les populations fondées à avoir accès à l’eau potable, source de vie, rien n'est toujours fait.

A Abobo et Anyama, la situation d’eau demeure critique. En effet, dans ces deux communes, l’eau continue de se faire rare. Certains ménages parcourent plusieurs kilomètres par jour pour s’en procurer, quand d’autres sont à la merci des petits revendeurs d’eau. Les plus courageux passent des nuits blanches à la recherche de cette eau, source de vie.

Eric Lassale