JEAN MARC SIMON FAIT UNE SORTIE DE ROUTE SUR RFI: Les errements d’un ambassadeur «perdu»

Le 03 octobre 2012 par LG Infos - S’il fallait élever un monument aux morts de la résidence de Laurent Gbagbo, lors de la crise postélectorale, on pouvait inscrire dans le marbre «Jean-Marc

Jean Marc Simon.

Le 03 octobre 2012 par LG Infos - S’il fallait élever un monument aux morts de la résidence de Laurent Gbagbo, lors de la crise postélectorale, on pouvait inscrire dans le marbre «Jean-Marc

Simon comme Angoulvant». Tellement l’ancien ambassadeur a fait preuve d’une cruauté à nul pareil. Sa résidence, jouxtant celle de Laurent Gbagbo, il avait une parfaite connaissance du théâtre des opérations. Mais il n’a pas tempéré le vampirisme ambiant de son maitre Sarkozy qui a fait tirer des missiles sur des jeunes aux mains nues. Et rentré depuis lors dans son pays sans gloire, il glose aujourd’hui sur ces événements douloureux avec une pointe de racisme et de néocolonialisme. Interrogé par la très partisane Rfi, il ne s’est pas empêché de se lâcher : «Le Général Dogbo Blé est pour moi un brillant officier, c’est incontestable, mais c’est aussi un soldat perdu. Sorti parmi les tout premiers de sa promotion à Saint-Cyr Coëtquidan en France, il avait une très belle carrière devant lui. Par fidélité au Président Gbagbo, par solidarité ethnique et idéologique probablement, il s’est engagé dans une dérive qui a conduit le pays aux événements dramatiques qu’on a connus tout au long de la crise post-électorale». Reconnaitre la valeur de Dogbo Blé est une chose. Réduire sa fidélité à Laurent Gbagbo à l’ethnie en est une autre. Et cela vide immanquablement Jean Marc de toute sa signification morale. Le soldat qui a été le plus loyal à Gbagbo se nomme Konan Boniface. Il est Akan, Baoulé, loin de l’ethnie et de l’idéologie de Gbagbo. Philippe Mangou et autre Abehi qui ont vu à la coalition anti-Gbagbo des vertes et des pas mûres ne sont pas de Mama. On dira même de Jean Simon qu’il est un ambassadeur «perdu», lui qui a servi avec zèle Nicolas Sarkozy que la France entière a vomi. Pourquoi diantre, veut-il que Dogbo Blé dont il reconnait la qualité ne puisse pas être fidèle à Gbagbo pour autre chose, par exemple, la forfaiture que son alter-ego, Carter III et lui, ont orchestrée en Côte d’Ivoire, que par l’ethnie ? Si quelqu’un doit porter le poids des douloureux événements, c’est bien Jean Marc Simon et son maitre Nicolas Sarkozy qui ont délibérément faussé le jeu électoral. Et à travers sa sortie, on voit visiblement qu’il est hanté par les fantômes de ceux qu’il a fait assassiner. Le début de la descente aux enfers.
Tché Bi Tché
Tbt552@yahoo.fr
Les errements d’un ambassadeur «perdu»
Jean-Marc Simon, ex-ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire était l’invité de Christophe Boisbouvier, hier sur les antennes de Rfi. Dans l’une de ses réponses au confrère de Rfi, le diplomate, après avoir reconnu les qualités professionnelles du Général Dogbo Blé, l’a qualifie de soldat perdu à cause de sa fidélité au Président Laurent Gbagbo. A la question de savoir que pense-t-il du procès des seuls partisans de Gbagbo alors qu’il y a eu des crimes de part et d’autre, Jean-Marc Simon estime que chaque chose a son temps et que le moment venu, la justice se penchera sur les autres cas. «Il y a eu plus de morts du côté des pro Gbagbo que de l’autre côté. Ce sont ces victimes-là qui réclament justice», a-t-il soutenu, sans vergogne. «Certaines personnes pensent que le régime actuel est assez fragile pour poursuivre ses propres partisans, qu’en pensez-vous ?», interroge le journaliste. «Pas que le régime soit fragile, le pays fonctionne, la justice est en marche. Il y a des choses à régler et je crois que les choses fonctionnent bien d’après les informations que je reçois», a-t-il répondu, fuyant l’évidence. Pourtant à la réalité, Ouattara est effectivement pris entre les griffes de ses partisans et de ses soutiens qui ne se reconnaissent plus dans sa gouvernance. Jean Mar Simon feint ignorer que les Ivoiriens sont effectivement confrontés à une justice des vainqueurs. C’est bien dommage !

Ferdinand Bailly