Inéligibilité acquise… et « Jurisprudence » : Enfin, Dramane OUATTARA avoue son inéligibilité. Et désemparé, il s’invente un antirétroviral spécial, la « jurisprudence » Laurent GBAGBO

Par IvoireBusiness/ Inéligibilité acquise… et « Jurisprudence ». Enfin, Dramane OUATTARA avoue son inéligibilité. Et désemparé, il s’invente un antirétroviral spécial, la « jurisprudence » Laurent GBAGBO.

Conférence de presse de Ouattara au terme de sa visite d`Etat dans les régions du Bas Sassandra et du Gbôklè.

Sans se laisser distraire par des sanctions pénales à la carte, que vient de prononcer une Justice qui ne l’est que de nom, pour moi, après la dernière déclaration de Dramane Ouattara au cours de sa promenade de santé dans le sud-Ouest, le peuple de Côte d’Ivoire devrait se sentier heureux depuis la déclaration de l’homme qui montre éloquemment que ce peuple a effectivement posé le geste qu’il faut. Le geste qui sauve en juillet 2000 : La Constitution de la deuxième république de Côte d’Ivoire.
Le peuple ivoirien devrait d’autant se sentir très heureux, et se préparer à parachever sa volonté, en cas de cas, que de la bouche de l’énergumène, vient enfin de sortir sa criante impuissance à « modifier » la volonté d’un peuple déterminé.
Ainsi, désemparé, l’énergumène, Dramane OUATTARA, s’invente un antirétroviral spécial : La « jurisprudence », version Son Excellence Laurent GBAGBO, fils KOUDOU. Fils du peuple. Fils de Côte d’Ivoire. Sans panachage.
L’antirétroviral, unique espoir susceptible de maintenir l’énergumène en vie, lors des attaques électorales massives de 2015, aurait été obtenu à base de molécules de l’article 48 de la Constitution Ivoirienne, donnant une substance curative dite «Jurisprudence»…
Mais qu’est-ce qu’une " jurisprudence" ? Qui a compétence à y recourir ? A quelle unique condition y recourt-on ?
Comme tout le monde le sait, la Jurisprudence résulte de l’emble des
décisions rendues par les juges, en suppléant à une suffisance, au mutisme ou à l’ambigüité de la loi dans des affaires identiques
Exemple de Jurisprudence pour faciliter la compréhension de la chose :
« …. Une concubine qui a vécu avec un homme pendant 30ans années, crée avec ce dernier une plantation de cacaoyers de 20 hectares. Après cette vie maritale de 30ans, et alors que les plants entrent en production, la femme est congédiée par son «mari». Peu importe les raisons. Or, elle n’est pas protégée par la loi, n’étant pas légalement mariée sous le régime de la communauté de biens. Elle saisit donc la Justice. Le Juge constate que la contribution de cette concubine dans la création de cette plantation de cacaoyers relève de l’évidence, à supposer même que son rôle fut circonscrit aux travaux domestiques. Dès lors, le juge en conclut qu’une société civile de fait a existé entre cette concubine et son homme. En conséquence, il a en déduit que la plantation créée avec la part contributive de la concubine, est évidente, et décide que cette réalisation fasse l’objet d’un partage équitable ou dans les proportions que le juge estime raisonnables.
Lorsque d’autres concubines, se trouvant dans la même situation, saisiront la Justice, le Juge (il peut s’agir d’un autre juge), n’aura qu’à puiser sa motivation dans la première décision de son homologue, surtout si, au niveau de la Cour d’Appel, cette décision du premier Juge est confirmée. Et mieux, si la Cour Suprême, par l’entremise de la Chambre Judiciaire dite Cour de Cassation, la confirmait… »
Voilà donc ce qu’on appelle : Jurisprudence
QUI A COMPETENCE A EVOQUER UNE JURISPRUDENCE ?
Comme on le relève, il n’y a qu’au niveau des Juridictions qu’on peut faire allusion à une Jurisprudence. Que veut donc Dramane OUATTARA ? Est-il dorénavant le Juge Constitutionnel pour indiquer les motivations de la recevabilité de sa candidature ? Comprendra qui pourra comprendre…
Monsieur Dramane OUATTARA fait-il allusion à une «Jurisprudence » pour évoquer la mise à contribution par lui de l’article 48 de la Constitution ivoirienne pour conjurer son inéligibilité cancérisée ?
Mais, Monsieur Dramane OUATTARA sait que cette possibilité est hors de question.
Si par extraordinaire, le recours à la « Jurisprudence » échappait dorénavant aux juges pour relever du domaine de Dramane OUATTARA, l’homme devrait savoir qu’on ne recourt à une jurisprudence que sur la base de l'identité de causes.
En effet, si Monsieur Dramane OUATTARA songeait, en se rasant, au recours salvateur de l’article 48 de la constitution ivoirienne, il devrait déchanter très rapidement. Car, il ne s'agit pas de recourir systématiquement à l'article 48 de la Constitution parce que cela a été fait par le passé. Il faut tout d'abord examiner les conditions qui satisfont à sa mise en œuvre.
Et à ce niveau, la constitution ivoirienne est sans équivoque : Les causes et les conditions auxquelles Gbagbo avait recouru à cette disposition subsistent-elles ? Interrogation substantielle.
Une rébellion est-elle déclarée au régime de Dramane OUATTARA ?
Cette rébellion, version attelage DramaneOuattara- KigbaforiSoro, prend-elle encore en otage, une partie du territoire ivoirien ?
Dramane Ouattara ne fredonne t-il pas, à longueur de journées, qu'il a définitivement ramené la paix dans "son" pays ?
N'y savoure t-il pas, à longueur de ces journées, les bienfaits d'une Réconciliation réussie et durable, dont il serait l’heureux maître d'ouvrage ?
Qu'est-ce qui justifierait donc encore ce curieux, et non moins illisible recours, aux dispositions de l'article 48 de la constitution, lors des élections prochaines si elle ne demeurait pas une chimère, au demeurant ?
On dit chez nous à Treichville : « Quand c’est cuit, on dit c’est cuit… »
Dès lors, que les éminents "Juristes" de Dramane OUATTARA devraient, alors qu’il est encore temps, se raviser au constat que la "jurisprudence " ne constituant nullement un sésame, surtout lorsqu'on se trouve dans une situation aussi limpide que la nôtre, «blê-blê » han !
Mais, plus au sérieux à l’endroit du peuple de Côte d’Ivoire.
Face au constat qui précède, une seule question reste à adresser à ce au peuple de Côte d’Ivoire : L’énergumène ayant dorénavant avoué sa « mossiïté », en tout cas, son impuissance face à ta volonté, vas-tu encore le laisser réaliser un deuxième coup d’Etat pour te gouverner, de force, au moyen du non droit ?
La balle n’est pas dans un autre camp. La balle est dans ton camp. Peuple de Côte d’Ivoire !
Allons-y seulement !

Une contribution de Tchedjougou OUATTARA