Débats et opinions - Congrès du FPI: Et si l'alternance était une femme?

Par Correspondance particulière - Congrès du FPI. Et si l'alternance était une femme?

Le FPI au cours d'un meeting. image d'archives.

C'est pendant l'occupation que les mentalités ont changé, et c'est dans la résistance que les femmes françaises ont gagné le droit de vote et d'éligibilité le 23 mars 1944, ratifié le 21 avril 1945 par le Général De Gaulle.
C'est le fruit d'un combat de réflexion et de lutte qui a duré plus d'un siècle et demi. Retenons également que c'est en 1951 que Thérèse Casgrain, une Québécoise devient la première femme, présidente d'un parti politique et sénatrice en 1970 après avoir obtenu le doit de vote des femmes le 25 avril 1940 dans son pays. Je souligne cet aspect historique de la lutte de la femme dans le monde pour dire à nos camarades masculins du FPI que les temps ont également changé en Afrique, et qu'une camarade pourrait bien diriger le FPI (Front Populaire Ivoirien).
Le FPI regorge de femmes intellectuelles, solides, courageuses, persévérantes, capables aujourd'hui de conduire la lutte jusqu'à la libération du prisonnier Gbagbo et de tous les autres camarades qui croupissent dans les geôles du nord comme du temps de la colonisation et des travaux forcés que nos grands parents avaient connus.
Par exemple, le discours prononcé par la camarade Agoh Marthe, vice présidente chargée de la libération du président Laurent Gbagbo, lors de son investiture, le samedi 27 septembre 2014 est plus responsable, rassurant, sincère, combatif, plein d'espoirs, cohérent et incarne "la lutte que nous menons de génération en génération par des femmes et des hommes qui ne se sont jamais résignés face à l'injustice, à la déraison, à la barbarie du monde". C'est pourquoi, beaucoup de militants du FPI-France proposent qu'une femme succède à un homme au prochain congrès prévu dans le mois de décembre 2014, afin de donner un visage humain à notre combat, c'est à dire ne pas s'éloigner de la souffrance de nos camarades, et surtout du Président Gbagbo injustement détenu dans une maison esclavagiste dénommée la Cour Pénale Internationale (CPI), au profit d'intérêts individualistes et égoïstes.

Restons sereins et vigilants.

Une Contribution Liadé Gnazégbo