Côte d’Ivoire : Voici les vrais chiffres concernant le Taux de couverture du pays en électricité du pays, publiés par la Banque Mondiale le 6 mars 2010

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire. Voici les vrais chiffres concernant le Taux de couverture du pays en électricité du pays, publiés par la Banque Mondiale le 6 mars 2010.

Dapa Donacien KOUAKOU.

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En Mars 2010, voilà ci-dessous, les chiffres publiés par la Banque Mondiale sur la Côte d'Ivoire en matière de taux de couverture électrique.

Par devoir de mémoire, la Commission Infrastructures et Travaux Publics du Cabinet d'Essy Amara (CITP_ EA) voudrait mettre à votre disposition ces indicateurs.Au regard des réalités vivantes dans les villages ivoiriens, peut- t-affirmer que plus de 71 % de la population ivoirienne vit dans des Zones électrifiées en 2015?
Quand le Chef de l'Etat affirme a odienné que le taux de couverture nationale serait passé à 77%, la Commission Infrastructure et Travaux Publics du Cabinet Essy Amara qui nous a joint, soutient que "pour ce qui concerne le district du Zanzan (Bondoukou, Bouna, Tanda, Koun-Fao, Nassian), un cas parmi tant d'autres, le taux de couverture en électricité de ces territoires est de 16 % en 2015, d'après les études menées par ses experts sur le terrain".
Le Chef de l'Etat souhaite une veille critique sérieuse en face de lui. Et en la matière, il n'ya pas plus crédible que les chiffres fournis par ses amis de la Banque Mondiale. Et selon la Banque Mondiale, ce n'est pas en 2015 que la Côte d'Ivoire devance ses voisins en matière de couverture électrique. C'est une donnée traditionnelle.

"Le secteur électrique de la Côte d’Ivoire est relativement bien développé . Le réseau national dépend d’un ensemble équilibré de centrales hydroélectriques et thermiques au gaz alimentées par des ressources nationales d’hydrocarbures, et 71 % de la population vit dans des zones électrifiées. Cependant, on observe que l’accès à l’électricité est relativement limité ; d’après la compagnie nationale, seuls quelque 20 % des ménages sont raccordés au réseau électrique, bien que les enquêtes auprès des ménages suggèrent que le nombre réel pourrait être sensiblement plus élevé. Les coûts du branchement initial restent un obstacle à l'accès. Les indicateurs primaires de capacité installée et de consommation d'énergie sont bons par rapport à ceux des États fragiles comparables, mais sont inférieurs au dixième de la valeur de référence dans les pays à revenus intermédiaires. La Côte d’Ivoire a été pionnière dans la région pour la participation privée au secteur de l'énergie. En 1990, le pays a accordé un contrat de concession pour la Compagnie ivoirienne d’électricité ou CIE (nationale). Cette concession a aidé à améliorer les performances et à attirer des investissements privés dans la production d'électricité, et en 1999 les pertes de distribution avaient été ramenées à 14 % et la durée moyenne des coupures de courant à 13 heures contre 32 heures en 1990. En 1994, le pays a accordé le premier projet électrique indépendant de l’Afrique à CIPREL et en 1999, le plus important à Azito. Ces deux contrats ont résisté à la crise et continuent de fournir efficacement de l’électricité. La Côte d’Ivoire est devenue un exportateur important d'électricité dans la région, et approvisionne ses voisins, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Mali et le Togo. Ces contrats d’exportation ont été honorés pendant la récente période de crise, octroyant au pays une réputation de fournisseur fiable d’électricité. Le futur rôle de la Côte d’Ivoire dans le commerce régional de l'électricité dépendra de l’évolution de la Guinée et du Ghana voisins. Si elle était complètement développée, l’hydroélectricité guinéenne serait plus compétitive dans le commerce régional que celle générée à partir du gaz ivoirien. Cependant, étant donnée la situation politique et économique en Guinée, ce potentiel hydroélectrique pourrait ne pas être développé dans un avenir proche. Du gaz a été récemment découvert au Ghana et pourrait le faire passer d’importateur à exportateur net d’électricité, mais la compétitivité relative des gaz guinéen et ivoirien n’est pas encore clairement établie. En tous cas, la Côte d’Ivoire a un rôle clé à jouer dans les échanges régionaux d’électricité en profitant de l’avantage que lui donnent sa situation centrale, son réseau de transport électrique et sa réputation d’exportateur d’énergie".

Par Africa Infrastructure Country Diagnostic (AICD Rapport Pays du 6 MARS 2010) cité par la Commission Infrastructures et Travaux Publics du Cabinet d'Essy Amara.

Une contribution de Dapa Donacien KOUAKOU
(NB: cet article porte la signature de la CITP-EA)

Côte d’Ivoire Essy Amara et la CNC: pas le feu en la demeure !

Il aura suffit que le candidat Essy Amara reporte à plus tard sa signature sur le PROJET de charte de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) pour que des articles de presse désobligeants, de toute évidence commandités, fassent surface. Mais de quoi s’agit-il ? Nous ne reviendrons pas sur les circonstances ayant motivé les réserves, somme toutes légitimes formulées par le camp Essy Amara.

L ‘honorable Kramo Kouassi, porte-parole officiel de Son Excellence Essy Amara, a suffisamment éclairé l’opinion nationale et internationale. Seulement, pour la gouverne de ceux qui allèguent qu’Essy Amara n’a pas de préalable à faire valoir, là où les autres ont signé, rappelons simplement que les réserves font partie du jeu normal, banal et universel des conventions en droit interne et en droit international.

Dans tous les ouvrages basiques du Droit, le droit des réserves y est codifié et détaillé afin que la dictature de la majorité n’étouffe point le libre consentement des parties contractantes lors de la conclusion des conventions.

L’idée, c’est de s’assurer que l’individu s’engage en connaissance de cause sur les tenants et les aboutissants des clauses contractuelles formulées. Faute pour les signataires des accords d’Arusha (actualité politique internationale oblige) d’avoir bien formalisé les textes régissant la dévolution du pouvoir politique, les intellectuels burundais ont offert une faille monumentale dont se sert à présent M.Pierre Nkurunziza pour se jouer de son peuple avec une malice déconcertante.

En usant de son droit de réserve, tout en ne laissant pas son fauteuil vide parmi ses pairs (ce qui s’assimilerait à un boycott) , le diplomate Essy Amara a tenu, par ce geste élégantissime, à témoigner son respect vis-à-vis de ses amis, unis pour la même cause: à savoir, le sacerdoce désintéressé conduisant à la RECONCILIATION des ivoiriens, un chantier qui demeure jusque là vierge.

En face, ses détracteurs, (pas les irréductibles ni le FPI, ni les autres alliés, fort heureusement !), observent -t-ils cette modération ?

« A la vérité, l’ancien ministre d’houphouet Boigny a persuadé ses proches que quelque soient les péripéties que va prendre la lutte pour la victoire finale, c’est lui qui remportera la mise. Essy Amara n’a en effet jamais caché qu’il est le candidat de l’ONU, qui serait déçue que Ouattara n’ait pu réconcilier les ivoiriens et instaurer la démocratie en Côte d’Ivoire. Choisi par les organisations internationales et assuré de l’amitié des plus grands de ce monde, l’ancien président de l’UA assure que rien ne peut lui arriver et a pour projet de se faire accompagner par la coalition pour arriver au pouvoir. C’est donc ce préalable que certains parmi ses proches veulent voir reconnaître », ainsi parle lejournaliste Joseph Titi dans l’organe de presse ivoirien « Aujourd’hui » dont le gérant se nomme Titi Gnahoua Joseph quand le directeur de Publication s’appelle Joseph Titi Gnahoua.

Notre bien aimé Titi Joseph serait-il friand de cumule de postes ? Juste pour le taquiner. Pour en revenir à l’angle d’attaque choisi par l’auteur, afin de nuire à Essy Amara, notre concitoyen semble être mal inspiré. Car, si être apprécié par la Communauté internationale était un handicap, Alassane Ouattara ne serait jamais devenu chef de l’Etat de Côte d’Ivoire. Maintenant, si le journal voulait nous apprendre que la même communauté internationale qui avait défait Laurent Gbagbo pour habiller Alassane Ouattara, a changé de chouchou, alors merci pour l’information.

Moi particulièrement, je serais moins enthousiaste de cette nouvelle, si c’était seulement la communauté internationale qui avait de l’estime pour Essy Amara au détriment des intérêts du peuple de Côte d’Ivoire. Or, au plan interne, Essy Amara est estimé des ivoiriens et ivoiriennes épris non seulement de PAIX mais de VALEURS D’INTEGRITE morale. Quant à savoir s’il est connu ou pas des ivoiriens, cet argument manque de pertinence. L’auteur pourrait être d’avis avec nous, qu’en Côte d’Ivoire, si la popularité était le critère le plus déterminant, les assassins maquillés de « microbes » qui sèment la terreur dans tous les quartiers d’Abidjan seraient bien placés pour être élus présidents de la République.

Au nigéria, Abubacar Shekao, patron incontesté de Boko-Haram postulerait et gagnerait l’élection présidentielle.

Voulons-nous des hommes aussi populaires de la trempe du Ministre Alain Lobognon ou à l’image du ministre Philip Légré ? Le premier a géré 3.5 milliards F.CFA et s’en est soti avec une certaine réputation qui fait de lui une personnalité populaire. Le second s’est lié en amitié avec le dépositaire de nos impôts dans un groupe de soutien à un candidat. C’est aussi une forme de popularité. Ces deux personnalités sont bien populaires n’est-ce pas ? Un peuple se donne les dirigeants qu’ils mérite. Tout dépend du degré de soif de changement qui animent cet groupement politique (CNC). Si on estime que parce que Dapa Donacien, est membre d’une coalition X et que par l’effet d’appartenir à cette coalition, Dapa Donacien se convainc d’avoir le même coefficient qu’un Aboudrame Sangaré en terme de notoriété, bonjour aux illusions.

Mais si Dapa Donacien, se dit oui, c’est vrai que je suis membre de la coalition au même titre qu’aboudramane Sangaré, mais du point de vue de l’intérêt général, l’environnement international en 2015 est plus favorable à Aboudramane Sangaré , de sorte qu’en misant sur ce joker, le groupe a une chance inouïe de triompher, je fais preuve de modestie qui sauve les intérêts du groupe. Mais si j’attends que ce soit Aboudramane Sangaré qui vienne me dire que c’est lui qui est bien placé pour gagner, il ne le dira jamais, à moins que je m’incline devant cette évidence de mon propre gré. C’est la loi de perdre et gagner.

L’autre malveillance relevée dans les propos des détracteurs d’Essy, c’est d’affirmer sans vérification que l’ancien président de l’Assemblée Générale de l’ONU, n’aurait jamais été élu comme simple conseiller municipal. Plus que conseiller municipal, Essy Amara a été maire de Kouassi Datékro.
Pressé par les population de cumuler et la mairie et la députation, Essy Amara n’a pas cédé à cette tentation aberrante, qu’est le cumul des postes électifs.

Au total, aussi longtemps qu’il est manifeste que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont détenus par une instance internationale qui reçoit ses ordre de l’ONU et non de Yamoussokro, Kohrogo, Gagnoa, Bondoukou ni d’Abidjan, seul un érudit du système onusien, aux commandes, à la tête du pays pourra faire fléchir la CPI, un instrument onusien.
Ouattara était un érudit de la finance internationale. A son avènement à la tête du pays, les conditionalités traditionnelles et classiques d’accès aux décaissements du FMI et de la Banque mondiale (à savoir l’exigence de bonne gouvernance ) ont baissé pavillon et ont été mises en berne. Pourquoi le FMI et la Banque mondiale sont-elles moins regardantes sur la gestion des finances publiques sous l’administration Ouattara ? Mystère.

Et pourquoi Essy Amara obtiendra-t-il non seulement la libération de Laurent Gbagbo, mais en prime, son retour au bercail et sa liberté de mouvement sous l’administration Essy Amara?

Il n’ya qu’un mystère pour expliquer un autre mystère.

Pourquoi Alassane Ouattara, après son échec à la présidentielle, et les siens pourraient vivre librement dans ce pays sans faire l’objet de brimade ni de chasse à l’homme sous l’administration Essy Amara?

Alors, tous les postulants au fauteuil présidentiel ont-il bien perçu le vrai enjeu de l’élection de 2015?

S’il est légitime que nous voulons tous le pouvoir, la question fondamentale qui doit nous départager c’est celle-ci: Nous voulons le pouvoir pour quel objectif ? Avons-nous déjà noué les relations qu’il faut pour la ré-instauration de la VRAIE FRATERNITE? Notre passé offre-il un gage dans ce sens ? Sommes-nous mus par une simple volonté de puissance ou vraiment mus par l’objectif de la patrie de la vraie fraternité, qui, il faut le rappeler constitue la dernière phrase de notre Hymne nationale d’inspiration divine?

Le retour de la vraie fraternité dans ce pays préservera les intérêts de tous, sans exclusive.

Cessons les petits calculs d’une vie de jungle, dans laquelle le perdant serait le vassal du gagnant, et le gagnant le léviathan animé d’un esprit patrimonial exacerbé, tourné vers la conquête de trônes par ci et trônes par là.

Telle est notre contribution pour la bonne compréhension de la vision d’Essy Amara, qui le pousse à répondre aux invitations des DECIDEURS de ce monde toujours admiratifs de la politique d’Houphouet Boigny, pressés de voir le sosie du Roi pelé aux commandes à la suite d’élection transparente et paisible.

Pour le reste, nous voudrions inviter les ivoiriens, ivoiriennes et les alliés de la CNC à s’en tenir aux communiqués signés du porte-parole officiel du candidat Essy Amara, le Député Kramo Kouassi.

Par Dapa Donacien KOUAKOU

dapadonacien@yahoo.fr