Côte d’Ivoire - Graves troubles à l’horizon : Le RDR veut utiliser l’article 48 et installer la chienlit pour maintenir Ouattara au pouvoir

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire - Graves troubles à l’horizon. Le RDR veut installer veut utiliser l’article 48 et installer la chienlit pour maintenir Ouattara au pouvoir.

Etudiants en grève à l'université d'Abidjan.

La Côte d’Ivoire vit des heures vraiment terrifiantes pour les populations en général et pour les élèves et étudiants en particulier. Le RDR, le parti au pouvoir dont le Chef de l’Etat Alassane Ouattara est le président, a demandé le mercredi dernier au gouvernement de dissoudre la FESCI, le syndicat universitaire et scolaire le plus représentatif du pays.
Depuis quelques semaines, le milieu scolaire et estudiantin ivoirien est en proie à une série de grèves suite au refus du gouvernement de répondre favorablement à la demande des syndicats l’amélioration de leur condition de travail et de vie.
Après l’installation d’Alassane Ouattara au pouvoir par la France, les résidences universitaires sont occupées par les miliciens de Soro Guillaume et Ouattara qui en ont fait leur lieu de résidence après les avoir fait roi. La conséquence est que les étudiants squattent chez des parents et amis, dans des espaces exigus à forte densité, inappropriés à des études universitaires.
Les frais d’inscription sont très élevés, les amphis sont surchargés, le matériel didactique est presque inexistant. A quoi ont donc servi les 200 milliards utilisés pour la rénovation de l’université ?
Le chef de l’état, va trouver comme seule solution la dissolution des syndicats estudiantins qu’il juge hostile à sa politique.
2015, est une année électorale. Les manifestations des élèves et étudiants sont la preuve manifeste de l’échec criard de la politique économique et sociale d’Alassane Ouattara qui place l’homme à la périphérie de ses préoccupations. Plus grave, Ouattara est déclaré par le RDR candidat à sa propre succession contre la constitution du pays (article 35).
Les étudiants ont toujours été au coeur des grandes révolutions, des bouleversements politiques. C’est plus tôt ce que crains le pouvoir en place. Les conditions d’utilisation de l’article 48 pour maintenir la candidature de Ouattara n’étant pas à l’ordre du jour (selon Konan Bédié Président du RHDP, l’ex-Président de l’Afrique du Sud et Parrain de l’accord de Pretoria Tabo M’béki, Christian Vabé Président du RPCI-AC) parce que le pays est « stable », la dissolution de la FESCI et la répression qui s’en suivra sera du pain béni pour ceux qui ont toujours utilisé la violence comme le moyen et la méthode de gouvernement.
C’est donc heureux que l’état d’urgence sera proclamé parce que les institutions seront paralysées par les actions de sabotages du RDR, l’installation de la chienlit par les FRCI, l’invention de multiples coups d’état… Tous ceci dans le but enfin de rendre opérationnel l’utilisation de l’article 48 par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Pour le Rassemblement des Républicains (RDR) la FESCI se positionne comme leur Cauchemar, le mouvement qui est capable de causer sa chute, la perte de son pouvoir, mais aussi « la manche du sabre » à utiliser pour trouver l’argument qu’il faut pour plonger à nouveau la Côte d’Ivoire dans un climat d’horreur dont il a le secret pour se maintenir au pouvoir.
Aussi, hypothéquer l’avenir des jeunes de ce pays semble être la solution d’ADO solution.

Source: Ivoire114info
Ossey Hélène@ivoire114