Assemblée générale de la JFPI : Navigué bat le rappel de ses troupes

Par Notre Voie - Navigué bat le rappel de ses troupes.

Koua Justin et Konaté Navigué juste après le retour d'exil de ce dernier.

La jeunesse du Front populaire ivoirien (JFpi) a compris l’enjeu pour retrouver son harmonie et sa cohésion. C’est l’image d’une jeunesse unie que Konaté Navigué, Koua Justin, Ipou Joceline, Ouallo Jean Luc, Cissé Mariame et tous les autres ont montrée, samedi dernier, à l’ex-Qg de campagne du président Gbagbo à Attobanv (Abidjan). L’assemblée générale qui s’est tenue a été un véritable rappel des troupes. Ils sont venus de tous les horizons pour décider ensemble des actions à mener dans les jours à venir. Ces actions sont une tournée dans le District d’Abidjan à partir du 6 septembre 2014 et des assemblées générales éclatées à travers tout le pays. A travers ces initiatives, la JFpi veut dire aux militants qu’il n’y a pas de feu à la demeure. « La jeunesse du Fpi restera solidaire. Ce n’est pas par moi, Navigué, que viendra la cassure de la Jfpi », a soutenu Konaté Navigué.
Pour lui, la construction et la consolidation de l’unité du groupe s’imposent face au régime Ouattara qui sert la mort aux Ivoiriens. La JFpi ne doit pas renoncer ni reculer dans le combat pour la libération de Laurent Gbagbo et de la reconquête des libertés et de la démocratie, a dit Konaté Navigué. Avant d’inviter ses camarades à l’union pour plus de détermination face à ces urgences.
Il s’est réjoui de la force du Fpi qui a fait que le parti a survécu à la bourrasque de 2011. Le secrétaire national de la JFpi a rappelé que le parti a un destin singulier parce que ce genre de changement violent qu’il a subi a toujours emporté des partis au pouvoir en Afrique. Au dire de Navigué, si le Fpi a eu la force nécessaire pour se remettre du coup d’Etat international de 2011, c’est surtout grâce à sa jeunesse. Il a donc salué de façon solennelle tous ses camarades qui ont su garder la maison durant cette crise. Tout en reconnaissant que le Fpi et Laurent Gbagbo ont une tradition de résistance. Konaté Navigué se souvient de la résistance de l’intrépide Zokou Gbeuli de Daloa, farouche opposant à la pénétration des colons en zone forestière. Il se souvient du combat permanent de Bernard Binlin Dadié, de Harris Mémel Fotê, de Laurent Gbagbo, du Pr Oupoh Oupoh, Me Emile Boga Doudou, Simone Gbagbo, Sangaré Abou Drahamane, Bohoun Bouabré, Désiré Tagro, Affi N’Guessan comme de dignes héritiers du résistant Zokou Gbeuli. Mais le secrétaire national de la JFpi prévient que la violence et la brutalité seront toujours plus intenses parce que l’impérialisme qui a la peau dure dans les pays francophones est pire qu’ailleurs. « Plus on avance vers les solutions, plus les crises seront très violentes. Après la colonisation, nous subissons le néocolonialisme », a-t-il déclaré.

Benjamin KORE