Arrestation et déportation de Dano Djédjé, Hubert Oulaye, et Koua Justin: La FIDHOP exige leur libération pure et simple, ainsi que celle des étudiants et tous les prisonniers politiques

Par IvoireBusiness - La FIDHOP condamne les violentes interpellations des leaders du FPI et de la FESCI par le régime Ouattara et prévient...

Dr BOGA S. GERVAIS.

COMMUNIQUE

LA FIDHOP CONDAMNE LES VIOLENTES INTERPELLATIONS DES LEADERS DU FPI ET DE LA FESCI PAR LE REGIME OUATTARA ET PREVIENT…

Suite au grand rassemblement organisé par les partisans du Président Laurent GBAGBO, à Mama, son village natal, le jeudi 30 avril dernier, trois hauts responsables du Front populaire ivoirien (FPI) ont été vigoureusement interpellés par la police-FRCI du régime Ouattara, au matin du lundi 4 mai 2015.
Ce sont : les Professeurs Hubert OULAYE et Sébastien DANO DJEDJE, respectivement président du Comité de Contrôle et président dudit Congrès de Mama, qui ont été enlevés à leur domicile à Abidjan ; et l’actuel mobilisateur de la jeunesse du FPI, M. Justin KOUA, qui a été pris à son service à Bondoukou.
Dans cette même journée du lundi 4 mai, plusieurs étudiants qui participaient à une marche de protestation en direction de la RTI, à l’appel de la FESCI, ont été également interpellés ; toujours violemment.

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique), condamne les méthodes brutales et violentes, totalement injustifiées, par lesquelles les policiers-FRCI du régime Ouattara ont procédé à ces différentes interpellations ; celles-ci sont caractéristiques d’un régime policier ou militaire, plutôt que d’un Etat de droit !
La FIDHOP exige, ici et maintenant, la libération pure et simple de ces trois responsables du FPI et des étudiants, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
La FIDHOP interpelle vigoureusement le régime d’Abidjan sur les conséquences fort regrettables que pourraient engendrer ces démonstrations puériles de la violence policière dans les milieux politique et estudiantin : « à trop tirer sur la corde, on finit par la casser…»
La FIDHOP prend à témoin la Communauté internationale, notamment l’ONUCI, sur les conséquences qui découleront de cette dictature de gouvernance, qui interdit toutes manifestations publiques, (sauf celles émanant du pouvoir) et qui brime violemment toute opposition.
LA FIDHOP constate enfin, et avec regret et désolation, que plutôt que de s’atteler à trouver des solutions efficaces et durables aux préoccupations des populations qu’elles prétendent diriger, notamment l’insécurité qui règne dans le pays, les pénuries fréquentes d’eau et les coupures intempestives de l’électricité dans certains quartiers d’Abidjan, l’Ecole dans l’agonie et en ébullition ou les Travailleurs aux aboies…, le régime au pouvoir en Côte d’Ivoire ne songe plutôt qu’à la réélection( ?) de M. Alassane Dramane OUATTARA.
Et, pour atteindre cet objectif très improbable, le pays tout entier, tous les services de l’Etat, les policiers-FRCI en tête, activés par certains magistrats-militants du RDR-RHDP, s’adonnent au jeu sordide des politiciens, visant à ‘’éliminer’’ les adversaires politiques : « les Frondeurs pro-GBAGBO », « les Irréductibles du PDCI-RDA » ou l’allié-devenu-indésirable, M. ANAKY KOBENAN, fondateur du parti MFA, membre-fondateur du RHDP.
Si l’on n’y prend garde, cette instrumentalisation aveuglée de la République, finira à la longue, par désagréger la société ivoirienne tout entière…

A BON ENTENDEUR…

Fait à Genève, SUISSE, le 05 Mai 2015

Dr BOGA S. GERVAIS

Président-Fondateur de la FIDHOP