100.000 personnes à Koumassi samedi pour dire Non au concept misérable de Rattrapage ethnique de Ouattara et du RHDP, et exiger le respect de la Constitution : Les temps forts des différentes interventions

Par IvoireBusiness - 100.000 personnes à Koumassi samedi à l’appel de la CNC. Les temps forts des différentes interventions.

Konan Banny et Michel Gbagbo samedi 27 juin à la place Inch'Allah de Koumassi.

Dernière mise à jour [Up to date] 17h55mn.

100.000 personnes ont envahi Koumassi le samedi 27 juin dernier pour dire Non au concept misérable de Rattrapage ethnique de Ouattara et du RHDP qui consiste à diviser les ivoiriens en groupes ethniques et à procéder aux nominations, non sur la compétence, mais sur une base tribale et ethnique.
Les leaders de la CNC ont aussi exigé le respect de la Constitution et le retrait de Ouattara du processus électoral, car il n'est pas éligible selon l'article 35 de la Constitution. Les temps forts des différentes interventions.

1/ Akoun Laurent (FPI)

* Il n’y a aucune division à la CNC. Nous disons tous la même chose à savoir que nous ne participerons pas à l’enrôlement sur les listes électorales à n’importe quel prix car nous ne comprenons rien au mode opératoire utilisé par la CEI.
* Ouattara n’est pas éligible à l’élection présidentielle selon l’article 35 de la Constitution. Il n’est donc pas concerné par le processus électoral en cours. Le RHDP doit se trouver un autre candidat.
*« La condition essentielle, c’est le respect, le respect, le respect de la constitution, en son article 35. Avant que je ne fisse je vous livre ici quelques morceaux choisis des vues de l’opinion de 2000 à 2015 sur la question de l’i-né-li-gi-bi-li-té de Ouattara.
Le 1er texte ce sont les propos, en 2000, de Gbaï Tagro qui était président du parti républicain de Côte d’Ivoire. Il disait ceci de M. Ouattara et je cite : « monsieur Alassane Ouattara a été invité par M. Djéni, secrétaire général du Rdr pour être candidat à l’élection présidentielle de 1995. La réponse de M. Alassane Ouattara fut la suivante : ‘’les lois iniques de mon pays ne me permettent pas d’être candidat. Je serai candidat lorsque les lois me le permettront’’ ». Ça c’était en 1995.
En 2000 voici ce que la Cour suprême disait dans l’arrêt du magistrat hors hiérarchie Tia Koné et je cite : « déclaration sur l’honneur que le candidat ne s’est jamais prévalu d’une autre nationalité.
Considérant que cette pièce constitue le point de polarisation de l’ensemble des doutes que l’examen du dossier de cette candidature provoque, puisqu’elle est le siège de toutes les interrogations négatives qui s’imposent à l’analyse, notamment celle de savoir quelle identité et avec quelle pièce l’intéressé, né en 1942 en Côte d’Ivoire, a vécu jusqu’à sa réapparition dans le fichier juridique ivoirien en 1982 avec une carte nationale d’identité datant de cette époque. »
Le 28 avril 2005, c’est la déclaration de Laurent Gbagbo après Pretoria et je cite : « j’ai décidé de mettre en œuvre l’article 48 de notre constitution. A partir de maintenant, je prendrai les mesures exceptionnelles exigées par la situation. Dès cet instant, je décide, uniquement, pour les élections d’octobre 2005, conformément à la lettre du médiateur sud africain, les candidats présentés par les partis politiques signataires de l’accord de Linas Marcoussis sont éligibles. En conséquence, M. Alassane Dramane Ouattara peut, s’il le désire présenter sa candidature l’élection présidentielle d’octobre 2005…Je vais dans leur propre rang et m’arrêter là. C’est sur la page du réseau social Twitter de M. Alain Michel Lobognon, ancien ministre qui écrit ceci et je cite : « Quand on est inéligible, on ne se mêle pas des affaires politiques d’un pays dont on n’est pas citoyen ».

2/ Konan Banny (militant PDCI et candidat à l'élection présidentielle)
*J’ai dit à ma femme Odette que Gbagbo est déjà de retour. Il est déjà liberé.

3/ Kouadio Konan Bertin dit KKB (militant PDCI et candidat à l'élection présidentielle)

*Ouattara ne peut gagner d’élection en Côte d’Ivoire et n’a jamais gagné d’élection en Côte d’Ivoire.

4/ -JEAN JACQUES BECHIO (Houphouetiste):
* Nous les vrais Houphouetistes on a été habitué à la discussion, au dialogue, on s'assoit et on discute
* Ouattara n'a pas gagné la guerre, ce son les français qui on gagner la guerre, sinon si c'était leur rébellion là, eux même il savent...
* Les mêmes cause produisent les mêmes effets
* Personne ne viendra de l'extérieur pour vous sauver
* On n'ira pas aux élections dans ces conditions là
* On n'ira pas aux élections sans que les gens là ne soient désarmés et sans élections sécurisées car on ne sais pas si cette fois c'est quelque part dans un maquis que les résultats des élections seront donnés.

5/ -KABLAN BLOU GERÔME (militant PDCI et candidat à l'élection présidentielle):
* Il faut que les ancêtres éclairent dramane ouattara pour qu'il soit un tout petit peu IVOIRIEN ;
* J'appelle les musulmans et aussi les chrétiens du Nord de notre pays à demander pardon au Peuple, et au bout de ce pardon à demander la libération des prisonniers politiques avec à leur tête le Président Laurent GBAGBO
* Les 2 éléments moteurs de la guerre en côte d'Ivoire sont Ouattara et Bedié
*dramane ouattara n'a pas le pouvoir de valider les candidatures aux élections qui viennent (qu'il le sache).

6/ -REVEREND SOKO WAZA (Candidat à l'élection présidentielle):
* On n'est pas d’accord avec la CEI avec laquelle ou toi même candidats tu vote et tu a zéro voix ;
* C'est parce qu'on discute que Ouattara à été candidat dans ce pays là
* Que dramane ouattara ce rappel de Marcoussis, Accra, Pretoria, etc.
* Dramane OUATTARA dit qu'il ne tolérera pas le désordre, mais qu'est-ce que ce monsieur raconte ? 19 septembre 2002 là c'est quoi, 11 avril 2011 là c'est quoi ? Toi tu fais désordre et ne tolère pas désordre c'est ce qu'on va voir...

7/ -SAMBA DAVID (pdt de la CICI):
* Tant qu'on regarde les autres souffrir et qu'on ne lève pas le petit doigt, la situation ne changera pas ;
* Pour emprunter le chemin du changement il faut que chacun chausse ses lêkê.

8/ -BAH ENOCH:
* Nous ne voulons pas allez à des élections biaises
* Nous ne voulons pas aller à des élections avec des dozos
* La constitution doit être respectée, particulièrement en son article 35
* Et la jurisprudence qui tienne c'est l'arrêt Tia Koné
* Il faut rétablir l'état de droit pour qu'il y ai des marches éclatées
* Comment voulez vous que nous allions aux élections pendant que la moitié de la CI est en prisonnière.

9/ BI TRA ANGENOR YOUAN (Président intérimaire du Cojep):
* On ne saurai parler d'élection sans parler de la libération des prisonniers politiques ;
* Il faut libérer Laurent gbagbo et Blé Goudé avant les élection 2015 ;
* Il faut que pour les prochaines négociations il y ai un médiateur, parce que les négociations sont biaisés en CI ;
*Tu dis que tu ne permettra pas les marches ici, mais sache (dramane) que les marches s'imposeront à toi et elles mettront fin à ta dictature.

Patrice Lecomte