Côte d’Ivoire - Mediapart remet le couvert : C’est Gbagbo le vainqueur de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

Par Médiapart - ces documents qui accablent la France.

Côte d'Ivoire: ces documents qui accablent la France

21 mars 2013 Par Will Summer

Par Maurice Tchasso

Des câbles issus des services de renseignements et de la diplomatie française ont été publiés exclusivement aujourd’hui par Inner City Press sur son site Internet (www.innercitypress.com/frun1cote040811.html). Ces documents mettent à nu les manigances ombrageuses de la France, dans la crise ivoirienne de sa naissance à nos jours.
Cela passe par la manipulation de L’ONU et la communauté internationale à travers des rapports éhontés sur le dispositif militaire ivoirien, l’organisation de la rébellion et la stigmatisation des leaders jeunes déterminés à s’affranchir désormais de la colonisation.

Dans le premier document, le général de division Elrick IRASTORZA de la Force Licorne écrit au Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en charge de l’ONUCI pour attirer son attention sur le suivi des armes et munitions de l’armée régulière ivoirienne, en laissant transparaitre que cette armée détient des munitions à forte capacité destructrices du fait d’un manque de contrôle à l’aéroport d’Abidjan. Curieusement, il ressort plus récemment, que c’est la France est accusée de violer l’embargo sur les armes en fournissant des armes aux forces rebelles d’Alassane Ouattara.
Le second document étale la parfaite connaissance française de la rébellion conduite dirigée par Guillaume SORO ainsi que son organisation, ses sources financières et ses abus.
Dans le troisième document, la France sans doute déçue par l’échec d’une visite de trois chefs d’Etat africains en Côte d’Ivoire, à savoir Obasanjo du Nigeria, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud et Tandja du Niger surfe dès lors sur la possibilité d’une intervention la communauté internationale à « imposer une solution ». Car selon elle, le temps joue en faveur du président GBAGBO. Rappelons que ceci se passe en 2006.
Dans le quatrième document, la France relève pour le déplorer, la neutralité de l’Afrique du Sud conduite par le Président THABO MBEKI.
Dans le cinquième document, la France analyse la situation politique au Libéria pays voisin de la Cote d’Ivoire. Elle remarque malgré la victoire Ellen Johnson Sirleaf sa difficulté à pouvoir réaliser ses promesses électorales, également, La France remarque que cette dernière a préféré s’attacher les services américains pour sa sécurité.
Le sixième document est le constat fait par la France sur le silence observé par le gouvernement malien et sa presse vis-à-vis de la crise Ivoirienne. La France trouve que cette décision a le mérite de ne pas échauffer les esprits dans un pays ou la stabilité politique est remarquable et nécessaire pour lui permettre de faire face aux défis de la pauvreté
Le septième document est un récapitulatif du projet de sanction et la réaction des personnalités visées (Charles Blé Goudé et Eugène Kouadio)
En parcourant ces documents, l’on se rend compte que ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui est l’aboutissement d’un processus minutieusement préparé par la France. Pour arriver à ses desseins, elle a toujours su anticiper sur les décisions et influencer en tant de besoins toutes les personnes, les Etats ou les organisations ayant un rôle à jouer dans la crise qu’elle a créée en Côte d’Ivoire.
Jusqu’où ira-t-elle ?. Attendons voir. Pour l’instant prions et faisons le deuil de nos enfants, nos frères, nos parents et amis tués jusque-là. Qu’ils soient de la gauche ou de la droite, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud, ils sont africains, instrumentalisés par la France pour protéger le petit déjeuner de sa progéniture.
« En chaque morceau de chocolat se trouvent la sueur, les larmes et le sang de l’Afrique »

Source: http://rene.kimbassa.over-blog.com/article-cote-d-ivoire-ces-documents-qui-accablent-la-france-116144178.html

http://blogs.mediapart.fr/blog/will-summer/210313/cote-divoire-ces-documents-qui-accablent-la-france

MEDIAPART ENFONCE LE CLOU: C'EST GBAGBO QUI A GAGNE AUX ELECTIONS EN 2010 (LE TEMPS)

Les années passent, mais la vérité elle, reste la même. Le mensonge a beau courir mais la vérité finit par le rattraper et le dépasser. C’est à cette conclusion qu’arrive le confrère en ligne, Mediapart, spécialisé dans les informations top secret et connu pour ses grandes révélations dont les dossiers “Clearstream” “Bétancourt” ‘’Kadhafi finance la campagne de Sarkozy’’, les propos racistes attribués à Laurent Blanc sur le recrutement de jeunes footballeurs d’origine étrangère, etc.

Deux ans après l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le site de l’information participative en ligne, Mediapart, revient sur les faits. Dans un volumineux dossier intitulé «Côte d’Ivoire : l’impensable fraude électorale», le célèbre site internet français relance le débat sur la victoire «sans aucun doute» du Président Laurent Gbagbo, «spolié» par son adversaire Alassane Ouattara avec «la complicité de la communauté internationale». C’est une compilation de «documents relatifs au second tour des élections en Côte d’Ivoire» produit par International Watch sur son site internet : interwatch.org. Voici ce que dit à ce sujet cet article intitulé «Côte d’Ivoire : l’impensable fraude électorale», publié après d’âpres investigations, par Mediapart le 19 mai 2011 et réactualisé le mercredi 4 juillet. «Une vidéo de février 2011 qui compile différentes autres postées, et dans laquelle on voit notamment ce que la presse occidentale a tu, et qui est en contradiction totale avec le discours dont on a été abreuvés : le 29 novembre, les experts de la Comisca – experts africains au nombre de 220, donc bien plus nombreux que les européens qui étaient 120- signalaient les nombreuses irrégularités encore accessibles sur le site Interwatch. Les éléments exposés dans cette vidéo peuvent donc être vérifiés sans aucune difficulté. Ils confirment sans le moindre doute possible que le Président élu est Laurent Gbagbo et que ce qui se déroule actuellement est un scandale dont les futures générations ne manqueront pas de subir les conséquences. A qui profite ce crime monstrueux ? » In Mediapart (mercredi 4 juillet 2012) par le blog de nicoleg.

Que gagnent Mediapart et International Watch (http://www.interwatch.org/)en revenant sur la spoliation du Président laurent Gbagbo «par la communauté internationale » au profit de son adversaire Alassane Ouattara, et dont l’aboutissement est la sépulcrale date du 11 avril 2011 où l’ancien président de la République et ses collaborateurs sont arrêtés ; la mort de plus de trois mille civils (officiellement mais bien au-delà en réalité) ? la question peut paraître anodine surtout lorsque l’on sait désormais que celui qui dirige la Côte d’Ivoire se nomme Alassane Ouattara qui a la réalité du pouvoir d’Etat et non laurent Gbagbo. Mais au regard de l’actualité brûlante focalisée sur l’audience à la Cour pénale internationale (Cpi) de confirmation ou d’infirmation des charges le 13 août, prochain du Président déchu par la communauté internationale, ce retour sur les faits donne à réfléchir plus d’une fois sur ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle de novembre 2010. Laurent Gbagbo et les siens continuent de crier à l’injustice et Me Emmanuel Altit son avocat principal attend le 13 août, le jour du procès, pour faire la démonstration de cette vérité que la «communauté internationale» cache au monde entier, après l’avoir «abreuvé du discours» comme le dénonce Mediapart. En effet, le confrère en ligne se projette dans un futur proche et s’interroge sur ce qu’il adviendra des générations futures d’Ivoiriens sous l’emprise de la gouvernance Ouattara cautionnée par la communauté internationale. «Ils (les éléments de preuves compilés) confirment sans le moindre doute possible que le Président élu est Laurent Gbagbo et que ce qui se déroule actuellement est un scandale dont les futures générations ne manqueront pas de subir les conséquences». le “ce qui se passe actuellement” qui est «un scandale» n’est rien d’autre que la spoliation d’une victoire, suivie de l’arrestation et la privation de sa liberté d’un citoyen et ont pour «conséquences» les violations, (par les Frci – Forces républicaines de Côte d’Ivoire l’armée créée sous l’actuel chef d’Etat) des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire depuis l’avènement de M. Ouattara au pouvoir dans ce pays, après 22 ans de présence sur la scène politique ivoirienne parsemées de tentatives de coups d’Etat, de menaces insurrectionnelles et autres atteintes à la souveraineté nationale. Quant à ces conséquences que devront subir les futures générations si ce n’est déjà le cas, elles se résument essentiellement à la fracture sociale. Alassane Ouattara doit savoir qu’aucun Ivoirien pro-Gbagbo ne peut accepter ni tolérer ses massacres quel que soit le temps cela va durer.

En effet, comment ces Ivoiriens peuvent-ils réapprendre à «vivre ensemble » slogan cher au parti de Ouattara, le Rdr, peuvent-ils se pardonner ou pardonner ce que leur font subir Ouattara et les siens, sachant très bien qu’ils n’ont plus de droit dans leur propre pays ? Eux dont les proches continuent d’être arrêtés, emprisonnés, expropriés ? Voici comment s’exprime l’inquiétude prospective des confrères de Médiapart. Ces derniers ne sont pas sans savoir que la majorité des populations ivoiriennes est pour le président déchu laurent Gbagbo, un amour qu’ils ont et que tous les subterfuges de communication gouvernementale et internationale, les travestissements des faits et autres saupoudrages ne pourront affecter. S’il n’y a ni oubli ni pardon, quelle chance donner donc à une Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) mort née dont le principal animateur, Charles Konan Banny Premier ministre à une période du pouvoir Gbagbo, fut la main par laquelle la communauté internationale affaiblissait ce dernier ?

Simplice Allard in Le Temps